Explorer les opportunités sectorielles

À propos de cette opportunité

Il est important d’identifier les opportunités sectorielles pour les mesures d’adaptation et d’atténuation afin de s’assurer que les CDN 3.0 rehaussent l’ambition tout en soutenant leur mise en œuvre pour atteindre l’objectif de température de l’Accord de Paris et l’objectif mondial sur l’adaptation. L’exploration de différentes options pour chaque secteur peut également aider les pays à reconnaître les besoins technologiques et financiers pour d’autres interventions, facilitant ainsi les discussions sur le développement, le transfert et l’investissement technologiques (voir “Itinéraire : Technologie et renforcement des capacités tant que besoins et catalyseurs“).

Le paragraphe 16 du premier Bilan mondial (GST) “prend note des conclusions suivantes du sixième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat : (c) Des options d’atténuation réalisables, efficaces et peu coûteuses sont déjà disponibles dans tous les secteurs pour maintenir la barre des 1,5 °C à portée de main au cours de cette décennie critique, avec la coopération nécessaire en matière de technologies et d’appui”.

Le premier TPS présente des recommandations sectorielles en matière d’atténuation et d’adaptation, comme indiqué ci-dessous.

Refléter les résultats sectoriels en matière d’atténuation et les “efforts mondiaux” dans les objectifs d’atténuation des CDN, soit en incluant des objectifs non liés aux GES dans la CDN, soit en utilisant l’ambition dans ces secteurs pour informer les objectifs nationaux/sectoriels en matière de GES, et refléter les objectifs thématiques en matière d’adaptation dans la section des CDN consacrée à l’adaptation, peut aider les pays à adhérer à l’article 14 (paragraphe 3) de l’Accord de Paris. Cet article stipule ce qui suit : “Les résultats du Bilan mondial éclairent les Parties dans la mise à jour et le renforcement, d’une manière déterminée au niveau national, de leurs actions et de leur soutien conformément aux dispositions pertinentes du présent Accord, ainsi que dans le renforcement de la coopération internationale en faveur de l’action pour le climat.”

Si les objectifs sectoriels aident à conduire des changements transformationnels, les pays ont la possibilité de choisir le nombre d’objectifs à inclure et les secteurs à privilégier. Au cours du processus d’élaboration des objectifs, la prise en compte de la capacité et de l’aptitude d’un pays à suivre et à rendre compte de manière cohérente des objectifs et des indicateurs de la CDN, par exemple dans les rapports biennaux de transparence (RBT), peut permettre d’éviter des difficultés ultérieures. Pour plus de détails, voir “Itinéraire : Documents techniquement solides et transparents.”

REFLÉTER LE BILAN MONDIAL

Le premier Bilan mondial comprend plusieurs recommandations sectorielles, tant pour l’atténuation que pour l’adaptation.

1. Atténuation

Le TPS “reconnaît en outre la nécessité de réductions profondes, rapides et durables des émissions de gaz à effet de serre conformément aux trajectoires de 1,5 °C et appelle les Parties à contribuer aux efforts mondiaux suivants, d’une manière déterminée au niveau national, en tenant compte de l’Accord de Paris et de leurs différentes circonstances, trajectoires et approches nationales” :

  • tripler la capacité des énergies renouvelables au niveau mondial et doubler le taux annuel moyen d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ici à 2030 et doubler le taux annuel moyen mondial d’amélioration de l’efficacité énergétique d’ ici à 2030 ;
    • Accélérer les efforts en vue de l’élimination progressive de l’électricité produite à partir de charbon non traité;
    • Accélérer les efforts au niveau mondial pour parvenir à des systèmes énergétiques à émissions nettes nulles, utilisant des combustibles sans carbone ou à faible teneur en carbone, bien avant ou vers le milieu du siècle ;
    • Renoncer aux combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitableaccélérer l’action au cours de cette décennie critique, afin de parvenir à un bilan net nul d’ici à 2050, conformément aux données scientifiques ;
    • Accélérer les technologies à émissions nulles ou faiblesLes technologies à émissions nulles ou faibles comprennent, entre autres, les énergies renouvelables, le nucléaire, les technologies de réduction et d’élimination des émissions telles que le captage, l’utilisation et le stockage du carbone, en particulier dans les secteurs où il est difficile de réduire les émissions, ainsi que la production d’hydrogène à faible teneur en carbone ;
    • Accélérer la réduction substantielle des émissions de dioxyde de carbone à l’échelle mondiale, en particulier des émissions de méthane, d’ici à 2030 ;
    • Accélérer la réduction des émissions provenant des transports routiers sur une série de voies, y compris par le développement d’infrastructures et le déploiement rapide de véhicules à émissions nulles ou faibles ;
    • Supprimer progressivement et dès que possible les subventions inefficaces aux combustibles fossiles qui ne permettent pas de lutter contre la pauvreté énergétique ou d’assurer des transitions équitables”.
  • “Souligne en outre qu’il importe de conserver, de protéger et de restaurer la nature et les écosystèmes pour atteindre l’objectif de température de l’Accord de Paris, notamment en redoublant d’efforts pour mettre fin et inverser la déforestation et la dégradation des forêts d’ici à 2030, ainsi que d’autres écosystèmes terrestres et marins jouant le rôle de puits et de réservoirs de gaz à effet de serre, et en conservant la biodiversité, tout en assurant des sauvegardes sociales et environnementales, conformément au Cadre mondial pour la biodiversité de Paris-Montréal.”
  • “Note qu’il est nécessaire de renforcer le soutien et l’investissement, y compris par des ressources financières, le transfert de technologies et le renforcement des capacités, pour les efforts visant à stopper et inverser la déforestation et la dégradation des forêts d’ici à 2030 dans le contexte du développement durable et de l’éradication de la pauvreté, conformément à l’article 5 de l’Accord de Paris, y compris par des paiements fondés sur les résultats pour les approches politiques et des incitations positives pour les activités liées à la réduction des émissions dues à la déforestationet à ladégradation des forêts. la déforestation et la dégradation des forêts, et le rôle de la conservation, de la gestion durable des forêts et du renforcement des stocks de carbone forestier dans les pays en développement; et d’autres approches stratégiques, telles que des approches conjointes d’atténuation et d’adaptation pour la gestion intégrale et durable des forêts, tout en réaffirmant qu’il est important d’encourager, le cas échéant, les avantages autres que le carbone associés à ces approches”
  • Invite les parties à préserver et à restaurer les océans et les écosystèmes côtiers et à intensifier, le cas échéant, les mesures d’atténuation fondées sur les océans“.
  • “Note l’importance de la transition vers des modes de vie et de consommation et de production durables dans le cadre des efforts déployés pour lutter contre le changement climatique, notamment par le biais d’approches fondées sur l’économie circulaire, et encourage les efforts déployés à cet égard”

2. Adaptation

Le TPS “appelle à des mesures d’adaptation urgentes, progressives, transformationnelles et pilotées par les pays en fonction des différentes situations nationales“. Il “encourageégalementla mise en œuvre de solutions intégrées et multisectorielles“. En exhortant les pays à revoir à la hausse leur ambition en matière d’adaptation et à renforcer les mesures d’adaptation et le soutien conformément à la décision 2/CMA.5, le TPS, par l’intermédiaire du cadre des Émirats arabes unis pour la résilience climatique mondiale, identifie divers objectifs thématiques pour 2030 et, progressivement, au-delà :

  • L’eau: “Réduire de manière significative la pénurie d’eau due au climat et renforcer la résilience climatique aux risques liés à l’eau en vue d’un approvisionnement en eau résilient au climat, d’un assainissement résilient au climat et d’un accès à l’eau potable sûre et abordable pour tous”.
  • Agriculture et systèmes alimentaires: “Atteindre une production alimentaire et agricole résiliente au climat, ainsi que l’approvisionnement et la distribution des denrées alimentaires, et accroître la production durable et régénératrice et l’accès équitable à une alimentation et à une nutrition adéquates pour tous.”
  • La santé: “Atteindre la résilience contre les impacts sanitaires liés au changement climatique, promouvoir des services de santé résistants au climat et réduire de manière significative la morbidité et la mortalité liées au climat, en particulier dans les communautés les plus vulnérables.
  • La biodiversité: “Réduire les incidences du climat sur les écosystèmes et la biodiversité et accélérer le recours à l’adaptation fondée sur les écosystèmes et aux solutions fondées sur la nature, notamment par leur gestion, leur amélioration, leur restauration et leur conservation, ainsi que par la protection des écosystèmes terrestres, des eaux intérieures, des montagnes, marins et côtiers”.
  • Infrastructures et établissements humains : “Accroître la résilience des infrastructures et des établissements humains aux effets du changement climatique afin de garantir des services essentiels de base et continus pour tous, et réduire au minimum les effets liés au climat sur les infrastructures et les établissements humains.
  • Moyens de subsistance et pauvreté: “Réduire substantiellement les effets négatifs du changement climatique sur l’éradication de la pauvreté et les moyens de subsistance, en particulier en encourageant l’utilisation de mesures de protection sociale adaptatives pour tous.
  • Patrimoine culturel: “Protéger le patrimoine culturel des effets des risques liés au climat en élaborant des stratégies d’adaptation pour préserver les pratiques culturelles et les sites patrimoniaux et en concevant des infrastructures résilientes au climat, en s’appuyant sur les connaissances traditionnelles, les connaissances des peuples autochtones et les systèmes de connaissances locaux”.

Les stratégies suivantes pourraient contribuer à la mise en œuvre de cette opportunité :

Stratégies d’atténuation :

Traduire les “efforts mondiaux” en matière de capacités renouvelables, d’amélioration de l’efficacité énergétique et de transition vers une énergie à faible teneur en carbone du premier Bilan mondial en efforts nationaux d’atténuation.

Pour contribuer à ces efforts internationaux, les pays pourraient d’abord envisager d’identifier les options les plus appropriées au niveau national par le biais de la compréhension :

  1. Les possibilités de renforcer les efforts d’atténuation dans ce secteur et les technologies nécessaires pour exploiter ces possibilités, qu’elles soient liées à la capacité renouvelable, à l’efficacité énergétique ou à la transition de l’ensemble du système énergétique. Voir, par exemple, “Enhancing NDCs : Opportunities in the Power Sector” (WRI), “Tripling Renewable Power And Doubling Energy Efficiency By 2030 : Crucial Steps Towards 1.5°C” (IRENA), “Regional Energy Transition Outlooks” (IRENA), “IEA COP28 energy outcomes tracker” (IEA), “IEA Net Zero Roadmap” (IEA), et “Mitigation of climate change – Cost-effective mitigation options by sector” (IPCC).
  2. Quelles sont les options/technologies les plus pertinentes au regard des circonstances nationales, par exemple les conditions environnementales locales, l’environnement socio-économique ou le paysage politique ? Voir, par exemple, “Assessing and Mapping Renewable Energy Resources” (UNIDO), “How Energy Efficiency Will Power Net Zero Climate Goals” (IEA)).
  3. Quelles sont les options qui présentent le plus grand potentiel d’atténuation dans le pays ? Voir, par exemple, “Policy and Action Standard” (GHG Protocol). Pour de nombreux pays en développement, la bioénergie peut être une ressource importante à explorer. Voir, par exemple, “The Role of Bioenergy in the Clean Energy Transition and Sustainable Development : Lessons from Developing Countries” (ONUDI). En ce qui concerne l’efficacité énergétique, il sera important d’intégrer les considérations relatives au secteur du bâtiment. Voir, par exemple, “A Guide For Incorporating Buildings Actions In NDCs” (GABC)).
  4. L’environnement physique favorable requis pour soutenir les transformations du secteur de l’énergie, y compris la connectivité du réseau, l’emplacement des utilisateurs et des sites de production, et autres, ainsi que les catalyseurs politiques/réglementaires qui seraient nécessaires, tels que les nouvelles structures tarifaires, les incitations du marché, les lois/réglementations, les changements de processus d’autorisation, lors de la prise de décision sur les mesures à prendre. Voir, par exemple, “Enabling Frameworks for Sustainable Energy Transition” (Secrétariat du Commonwealth), et “Tripling Renewable Power And Doubling Energy Efficiency By 2030 : Crucial Steps Towards 1.5°C” (IRENA)). La transition énergétique reposant largement sur les technologies, il est également important de comprendre les compétences et les capacités nécessaires pour soutenir le déploiement des nouvelles technologies (voir “Itinéraire : Technologie et renforcement des capacités tant que besoins et catalyseurs“).

L’étude des besoins en matière de planification et de mise en œuvre peut aider à comprendre la faisabilité et les délais. Voir, par exemple, “Unlocking the Energy Transition : Guidelines for Planning Solar-Plus Storage Projects” (ESMAP)). Pour ce faire, des études de faisabilité peuvent être lancées et des plans de mise en œuvre peuvent être élaborés. Le NDC QuickStart Guide du CDKN comprend une section sur l’élaboration du plan de mise en œuvre de la NDC qui peut aider les pays dans cette activité. L’inclusion des parties prenantes du secteur dans le processus de planification de l’action peut également aider à comprendre les forces et les faiblesses de chaque option, y compris les défis et considérations potentiels liés à la mise en œuvre (voir également “Itinéraire : Mobilisation de l’ensemble du gouvernement et de la société“). Enfin, la définition d’objectifs nouveaux ou révisés pour le secteur de l’énergie et leur intégration dans les politiques nationales de planification énergétique et dans d’autres plans stratégiques peuvent contribuer à garantir leur intégration. Voir, par exemple, “Renewable energy targets in 2022 : A guide to design” (IRENA).

Traduire en efforts nationaux d’atténuation les “efforts mondiaux” visant à réduire progressivement la production d’électricité à partir du charbon et à supprimer les subventions inefficaces aux combustibles fossiles, tels qu’ils ont été définis dans le premier Bilan mondial :

Pour contribuer à ces efforts internationaux, les pays pourraient envisager les mesures suivantes :

  1. Faire le point sur les actifs et les subventions liés au charbon au niveau national, y compris les besoins liés à ces actifs et subventions (par exemple, si le charbon alimente une industrie cruciale) et les durées de vie prévues de ces actifs. Le Global Coal Plant Tracker du Global Energy Monitor fournit des données précieuses sur ces actifs. Cela peut aider les pays à comprendre les délais et les limites potentiels de la réduction progressive des actifs et de l’élimination progressive des subventions liées au charbon.
  2. Comprendre les options disponibles pour contribuer à cet effort mondial. Cela variera selon les pays et les régions, mais des orientations largement applicables sont disponibles, telles que “Phaseout Pathways for Fossil Fuel Production Within Paris-Compliant Carbon Budgets” (Université de Manchester), et “Financing The Managed Phaseout of Coal-Fired Power Plants In Asia Pacific” (GFANZ). Des ressources et des dialogues sont également fréquemment mis à disposition par la “Powering Past Coal Alliance (PPCA)“.
  3. Planifier un effort national réaliste dans le cadre de cet effort mondial en rassemblant les différentes parties prenantes. Cela permet de s’assurer que les plans tiennent compte de tous les points de vue et de tous les besoins (voir “Itinéraire : Mobilisation de l’ensemble du gouvernement et de la société“).
Traduire les “efforts mondiaux” de réduction des émissions de gaz autres que le CO2 (en particulier le méthane) du premier Bilan mondial en efforts nationaux d’atténuation :

Pour contribuer à cet effort mondial, les pays pourraient envisager les mesures suivantes :

  1. Identifier et comprendre les sources nationales d’émissions de méthane : Les sources courantes de méthane sont l’agriculture, la gestion des déchets et les émissions fugitives des activités pétrolières et gazières. L’inventaire national des GES constitue souvent la source d’information la plus fiable. Néanmoins, en l’absence de données de qualité, les pays peuvent se tourner vers des sources de télédétection telles que le “Global Methane Trackerde l’AIE.
  2. Comprendre les options d’atténuation disponibles pour lutter contre les émissions de méthane dans chaque secteur : Voir, par exemple, “NDC Enhancement : Opportunities in Agriculture” (WRI), “Sectoral implementation of nationally determined contributions (NDCs) : Économie circulaire et gestion des déchets solides” (GIZ), “Global Waste Management Outlook” (PNUE), et les initiatives internationales qui peuvent soutenir l’action, notamment le Global Methane Pledge et le programme de réduction du méthane agricole. Les orientations de la Banque mondiale explorent la manière dont la réduction du méthane peut être financée : Using Pay-for-Performance Mechanisms to Finance Methane Abatement (Groupe d’étude sur le financement du méthane).
  3. Faire le point sur les sources nationales de gaz fluorés et les comprendre : Il s’agit d’un autre groupe de polluants climatiques à fort potentiel de réchauffement planétaire qui peuvent être ciblés, le protocole de Montréal et l’amendement de Kigali au protocole de Montréal étant à l’origine de l’action internationale dans ce domaine, ainsi que de l’engagement récemment lancé en faveur de la réfrigération mondiale. L’outil HFC Outlook (Gluckman Consulting) peut aider les pays à comprendre les émissions actuelles et futures de ces gaz.
  4. Impliquer les parties prenantes des secteurs concernés : Impliquer les parties prenantes de l’industrie des combustibles fossiles, du secteur des déchets et du secteur agricole lors de la planification des efforts nationaux de lutte contre les émissions autres que le CO2. Cela permet de s’assurer que les défis, les limites et les besoins des parties prenantes sont bien pris en compte dans tous les plans (voir “Itinéraire : Mobilisation de l’ensemble du gouvernement et de la société“).
Traduire les “efforts mondiaux” pour accélérer le transport routier à zéro ou à faibles émissions du premier Bilan mondial en efforts nationaux d’atténuation :

Pour contribuer à cet effort mondial, les pays pourraient envisager les mesures suivantes :

  1. Évaluer les émissions nationales actuelles du transport routier et les technologies dominantes. L’inventaire national des GES, les statistiques nationales et les ensembles de données fournissent généralement les informations les plus fiables.
  2. Comprendre toutes les options d’atténuation pour le secteur et examiner celles qui sont les plus pertinentes/appropriées pour les circonstances nationales. Voir, par exemple, “NDC Enhancement : Opportunities in Transport” (PNUD), “Green Mobility Global Roadmap” (Banque mondiale), “Vision 2050 : A Strategy To Decarbonize The Global Transport Sector By Mid-Century” (ICCT), et “Mitigation of climate change – Cost-effective mitigation options by sector” (IPCC)).
    Par exemple, il existe des opportunités significatives autour de l’électrification des véhicules (voir ” Global EV Outlook 2024” (IEA) et “Building Blocks Of Electric Vehicle Deployment A Guide For Developing Countries” (NREL)), les initiatives de voyage durable (voir “Recommendations for Green and Healthy Sustainable Transport” (UNECE)), et la décarbonisation du fret (voir “How-to Guide : Zero-emission Zones” (C40) et “Actions to Reduce Emissions and Boost the Resilience of Freight Transport and Global Supply Chains : SLOCAT Guidelines for NDCs” (SLOCAT)).
  3. Évaluer les options susceptibles d’avoir le plus grand impact sur l’atténuation. La norme de politique et d’action du protocole GHG peut être utilisée pour soutenir les évaluations.
  4. Comprendre les impacts plus larges et les éléments facilitateurs de la mise en œuvre. Par exemple, la transformation du secteur des transports est souvent étroitement liée au secteur de l’électricité, car le passage des véhicules traditionnels alimentés par des combustibles fossiles aux véhicules électriques nécessitera généralement une capacité de réseau supplémentaire importante. Des infrastructures connexes, telles que des réseaux de recharge et des facilitateurs politiques/réglementaires, sont probablement nécessaires (nouvelles structures tarifaires, incitations commerciales, lois/réglementations, entre autres). Ces éléments sont utiles pour décider des mesures à prendre. Voir, par exemple, Cadres habilitants pour une transition énergétique durable (Secrétariat du Commonwealth).
  5. La transition énergétique reposant largement sur les technologies, il est également important de prendre en compte les compétences et les capacités nécessaires pour soutenir le déploiement des nouvelles technologies (voir “Itinéraire : Technologie et renforcement des capacités en tant que besoins et catalyseurs“). Il est utile de réunir les parties prenantes du secteur des transports (par exemple, les prestataires de transport public, les services gouvernementaux chargés des importations, de la réglementation et de la fiscalité, entre autres) lors de la planification des efforts nationaux de lutte contre les émissions dues au transport routier, afin de s’assurer que les défis, les limites et les besoins des parties prenantes sont tous pris en compte de manière adéquate dans les plans (voir “Itinéraire : Mobilisation de l’ensemble du gouvernement et de la société“). En explorant les options les plus réalisables, il peut être utile de mener une analyse coûts-avantages – voir l’outil TRACE du New Climate Institute, qui soutient l’évaluation des co-bénéfices dans la décarbonisation du secteur des transports.
Traduire les résultats pour les forêts et les écosystèmes océaniques/côtiers du premier Bilan mondial en efforts nationaux d’atténuation :
  1. Faire le point et comprendre les forêts nationales et les autres écosystèmes (voir, par exemple, les directives volontaires sur la surveillance des forêts nationales (FAO), l’Observatoire mondial des forêts (WRI), l’Évaluation des ressources forestières mondiales (FAO)). Cela permet de comprendre quelles sont les options d’atténuation les plus pertinentes/appropriées au niveau national.
  2. Explorer les options disponibles. Des orientations sont disponibles pour aider les pays à comprendre l’éventail des options d’atténuation pour chaque écosystème/ressource naturelle clé.
  3. Évaluer le potentiel d’impact des GES. Le guide d’évaluation forestière de l’ICAT, le calculateur de carbone AFOLU de l’USAID et le document Estimating The Mitigation Potential Of Forest Landscape Restoration de l ‘UICN peuvent être utilisés pour évaluer l’impact sur les GES de la sylviculture et d’autres politiques d’utilisation des terres.
  4. Explorer l’éventail des initiatives internationales qui soutiennent ces efforts mondiaux, notamment REDD+ (réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développement), l’Alliance pour les initiatives océaniques et climatiques et la Convention de Ramsar sur les zones humides.
  5. Réunir les parties prenantes concernées (par exemple, les autorités chargées de la gestion des forêts, les compagnies des eaux, les communautés autochtones) lors de la planification des efforts nationaux de conservation et de restauration des écosystèmes afin de s’assurer que les défis, les limites et les besoins des parties prenantes sont tous pris en compte de manière adéquate dans les plans (voir également “Itinéraire : Mobilisation de l’ensemble du gouvernement et de la société“).
  6. Tenir compte des besoins de mise en œuvre. La GIZ fournit des conseils sur la mise en œuvre des actions dans ce secteur(Mise en œuvre sectorielle des contributions déterminées au niveau national (CDN) – Foresterie et changement d’affectation des terres). D’autres stratégies relatives aux solutions basées sur la nature sont détaillées dans la section “Opportunité : Renforcer les solutions basées sur la nature“.
Traduire les résultats sur la durabilité et les économies circulaires du premier Bilan mondial en efforts nationaux d’atténuation :

Pour soutenir la transition mondiale vers des modes de vie durables et une économie circulaire, les pays pourraient envisager de prendre les mesures suivantes :

  1. Évaluer les problèmes et les défis au niveau national, par exemple quels secteurs et sous-secteurs sont responsables de la plus grande production de déchets.
  2. Développer une meilleure compréhension des causes de ces problèmes et des défis potentiels pour les résoudre, par exemple en consultant et en engageant les parties prenantes concernées (voir “Itinéraire : Mobilisation de l’ensemble du gouvernement et de la société“).
  3. Comprendre l’éventail des options de réponse disponibles en matière d’économie circulaire, qui peuvent ensuite être examinées et classées par ordre de priorité en collaboration avec les principales parties prenantes. Le processus de prise en compte de l’économie circulaire dans les CDN, de l’évaluation des problèmes à la mise en œuvre et au suivi, est examiné plus en détail dans Building Circularity into Nationally Determined Contributions (PNUE, PNUD, CCNUCC).
  4. Tenir compte des besoins de mise en œuvre dans ce secteur. Voir, par exemple, Sectoral implementation of nationally determined contributions (NDCs) : Économie circulaire et gestion des déchets solides (GIZ).
Assurer la représentation de tous les secteurs concernés par l’atténuation dans les efforts nationaux d’atténuation :

Comme indiqué au point “Itinéraire : Alignement sur l’Objectif sur la température de l’Accord de Paris“, l’inclusion de tous les secteurs pertinents dans les efforts d’atténuation est importante pour atteindre les objectifs mondiaux d’atténuation. Les pays peuvent également souhaiter explorer les opportunités sectorielles d’atténuation spécifiques pour les secteurs qui ne sont pas explicitement mentionnés dans les efforts mondiaux du TPS (c’est-à-dire l’agriculture et l’IPPU). Certains secteurs peuvent être considérés comme des secteurs “difficiles à abattre”, notamment le fret lourd, le transport maritime, l’aviation et la production de fer, d’acier, de produits chimiques et de produits pétrochimiques. Voir Decarbonising hard-to-abate sectors with renewables : Perspectives for the G7 (IRENA) pour obtenir des conseils sur la décarbonisation de ces secteurs. Cette ressource est destinée aux pays du G7, mais elle contient des informations que tous les pays peuvent exploiter. Pour mettre en œuvre cette stratégie, les pays peuvent envisager les étapes suivantes :

  1. Assurer la représentation de tous les secteurs dans les efforts nationaux d’atténuation en faisant le point sur la situation actuelle (c’est-à-dire les niveaux et les tendances des émissions, les activités, les politiques actuelles et prévues, entre autres) dans chaque secteur, puis en explorant les différentes options d’atténuation disponibles (voir par exemple Atténuation du changement climatique – Options d’atténuation rentables par secteur (GIEC)).
  2. Réunir les parties prenantes du secteur pour explorer et hiérarchiser les options d’atténuation disponibles (voir également “Itinéraire : Mobilisation de l’ensemble du gouvernement et de la société“). Le processus de hiérarchisation pourrait également inclure l’évaluation des options susceptibles d’avoir l’impact le plus élevé (voir, par exemple, la norme de politique et d’action (protocole sur les GES)).
  3. Examiner les besoins technologiques pour les différentes options et les compétences et capacités requises pour soutenir le déploiement des nouvelles technologies (voir également “Itinéraire : Technologie et renforcement des capacités tant que besoins et catalyseurs“).
  4. Incorporer les efforts sectoriels du TPS dans les objectifs nationaux d’atténuation. Pour plus d’informations sur la définition des objectifs, voir “Opportunité : Définir des objectifs pour la CDN, y compris des objectifs à l’échelle de l’économie“. Voir également “Insights for designing mitigation elements in the next round of NDCs” (OCDE). D’autres conseils détaillés sur les possibilités d’atténuation sectorielles sont fournis (par secteur) dans la section “Ressources complémentaires” ci-dessous.

Stratégies d’adaptation :

Traduire les objectifs d’adaptation pour le secteur de l’eau du premier Bilan mondial en efforts d’adaptation nationaux :

La sauvegarde des ressources en eau est importante pour renforcer la résilience, améliorer le développement durable et garantir la sécurité de l’eau (voir, par exemple, Leveraging Water for Accelerating Adaptation (GCA)). Pour traduire ces objectifs internationaux en initiatives nationales, les pays peuvent envisager les activités suivantes :

  1. Comprendre le contexte, les défis et les priorités du pays. Cela permettra aux pays de développer des efforts d’adaptation adaptés aux besoins locaux et de minimiser les impacts liés au climat sur leurs ressources en eau, leurs infrastructures et leurs communautés (voir NDC Enhancement : Opportunities Through Water (WRI)).
  2. Évaluer la vulnérabilité au changement climatique et identifier les domaines prioritaires d’adaptation dans le secteur de l’eau (voir, par exemple, Guidance on water and adaptation to climate change (UNECE)).
  3. Intégrer les objectifs d’adaptation dans les politiques nationales, le développement des infrastructures et les plans de gestion de l’eau (voir, par exemple, Watering the NDCs (AGWA)). Renforcer les structures de gouvernance pour accroître l’expertise en matière d’adaptation dans tous les secteurs et favoriser la collaboration entre les parties prenantes à tous les niveaux et dans tous les secteurs, en reconnaissant que l’eau est un élément transversal (voir Water Interactions to Consider for NDC Enhancement (PNUD)). Voir “Route : Mobilisation de l’ensemble du gouvernement et de la société” pour plus d’informations sur la gouvernance et l’engagement des parties prenantes.
  4. Utiliser les technologies clés et les solutions basées sur la nature (Renforcer les basées sur la nature) pour améliorer la résilience des systèmes d’eau. Envisager des solutions dans le cadre d’une approche par bassin hydrographique peut contribuer à éviter une mauvaise adaptation (voir Technologies pour l’adaptation : innovation, priorités et besoins dans l’agriculture, les ressources en eau et les zones côtières (CCNUCC)). D’autres orientations détaillées sur les NbS sont fournies sous le titre “Opportunité : Renforcer les solutions basées sur la nature.” Pour plus d’informations sur l’identification de ces besoins technologiques, voir “Itinéraire : Technologie et renforcement des capacités en tant que besoins et catalyseurs“.
Traduire les objectifs d’adaptation pour le secteur agricole du premier Bilan mondial en efforts d’adaptation nationaux :

De nombreux pays ont fait de l’agriculture une priorité en matière d’adaptation au changement climatique. Afin d’intégrer efficacement les efforts nationaux dans ce domaine dans les CDN, les pays peuvent envisager les points suivants :

  1. Passer de la planification à la mise en œuvre pour accélérer l’action climatique transformatrice. Le secteur agricole peut bénéficier d’un soutien à cet égard grâce à des outils tels que l’outil d’examen de l’action climatique (PNUD, FAO) et le kit d’action nationale sur l’agriculture, l’alimentation et le climat de la COP28 (WWF).
  2. Évaluer l’efficacité économique des mesures d’adaptation du secteur agricole et évaluer les coûts et les bénéfices des différentes stratégies d’adaptation pour s’assurer que les investissements sont efficaces et durables (voir l’analyse coûts-bénéfices pour les politiques d’adaptation au changement climatique et les investissements dans les secteurs agricoles (FAO, PNUD)).
  3. Comprendre le contexte spécifique et localisé auquel les entreprises agricoles sont confrontées pour développer des efforts d’adaptation adaptés aux besoins locaux (voir AgriAdapt (WRI)).
  4. Prendre en compte les besoins technologiques. Les technologies sont souvent mises en avant pour faciliter une adaptation efficace du secteur agricole et peuvent jouer un rôle crucial dans la réduction de la vulnérabilité et le renforcement de la résilience au changement climatique. Les technologies d’adaptation efficaces peuvent inclure des pratiques agricoles qui améliorent la productivité, la sécurité alimentaire et la résilience dans des zones agro-écologiques spécifiques. Voir, par exemple, Technologies for Adaptation in the Agriculture Sector (UNFCCC) et Technologies for Adaptation : Innovation, priorités et besoins dans l’agriculture, les ressources en eau et les zones côtières (CCNUCC). Voir également “Itinéraire : Technologie et renforcement des capacités en tant que besoins et catalyseurs” pour plus d’informations sur l’identification de ces besoins technologiques.
Traduire les objectifs d’adaptation pour le secteur de la santé du premier Bilan mondial en efforts d’adaptation nationaux :

Pour contribuer aux objectifs mondiaux d’adaptation dans le secteur de la santé, les pays peuvent souhaiter entreprendre les activités suivantes :

  1. Élaborer des objectifs et des politiques en matière de climat qui tiennent compte de la santé et la favorisent. L’inclusion de considérations de santé publique dans les CDN permet d’accroître l’ambition, par exemple en tenant compte des avantages sociaux de l’action climatique, de la création de systèmes de santé résistants au climat ou de mesures d’adaptation prioritaires (voir “La santé dans les contributions déterminées au niveau national” (OMS)).
  2. Renforcer la résilience des systèmes de santé aux niveaux national et infranational, depuis la politique et la planification jusqu’au suivi et à l’évaluation, en passant par les opérations et la prestation de services. Des outils tels que le Health Systems Resilience Toolkit (OMS) constituent un recueil de ressources techniques pour aider les pays à renforcer la résilience de leurs systèmes de santé et permettent une compréhension technique de la conceptualisation et de l’opérationnalisation de la résilience des systèmes de santé.
  3. Évaluer les coûts associés aux dommages causés à la santé par le changement climatique, y compris les coûts d’adaptation dans différents secteurs pour protéger la santé du changement climatique, ainsi que l’efficacité des mesures d’adaptation, y compris les coûts de santé évités (voir “A Tool to Estimate Health and Adaptation Costs” (OMS)).
  4. Élaborer des plans nationaux d’adaptation sanitaire (HNAP) complets, réalisables et applicables. Des outils tels que les Critères de qualité pour les plans nationaux d’adaptation pour la santé (OMS) aident les pays à jeter les bases d’un processus itératif à long terme pour les plans nationaux d’adaptation pour la santé.
  5. Intégrer la dimension de genre dans les programmes ou projets d’adaptation sanitaireau changementclimatique, y compris l’analyse sexospécifique de la vulnérabilité sanitaire et des effets néfastes du changement climatique sur la santé, et concevoir des programmes et des actions d’adaptation tenant compte de la dimension degenre(voir “Mainstreaming Gender in Health Adaptation to Climate Change” (OMS)).
Traduire les objectifs d’adaptation pour la biodiversité du premier Bilan mondial en efforts d’adaptation nationaux :

La réduction des effets du climat sur les écosystèmes et la biodiversité et l’accélération de l’utilisation du NbS pourraient se traduire par des initiatives nationales et infranationales en envisageant les activités suivantes :

  1. Évaluer les vulnérabilités et les risques auxquels les écosystèmes, les espèces et les habitats sont confrontés en raison du changement climatique. Pour ce faire, il est utile de surveiller la biodiversité nationale et d’utiliser ces informations pour déterminer les mesures d’adaptation les plus appropriées au niveau national. Voir, par exemple, les lignes directrices pour l’élaboration de systèmes nationaux de surveillance de la biodiversité (CEE-ONU).
  2. Identifier les priorités en comprenant les vulnérabilités et les risques afin de concevoir des mesures d’adaptation qui conservent, protègent et restaurent les écosystèmes et la biodiversité (voir, par exemple, “Guide to Including Nature in Nationally Determined Contributions” (Conservation International et al.). Il peut s’agir de restaurer des écosystèmes dégradés, de conserver des habitats essentiels et de promouvoir des pratiques de gestion durable des terres et des ressources qui favorisent la conservation de la biodiversité et l’adaptation. Voir, par exemple, “Accelerating Climate Ambition and Impact : Toolkit for Mainstreaming Nature-Based Solutions into Nationally Determined Contributions” (PNUD), “Pathway for Increasing Nature-Based Solutions in NDCs : A seven-step approach for enhancing NDCs through nature-based solutions” (PNUD), Nature-based Solutions in Nationally Determined Contributions : Synthèse et recommandations pour renforcer l’ambition et l’action climatique d’ici 2020 (UICN).
  3. Établir des priorités dans les options, notamment en comprenant les avantages et les inconvénients connexes (voir la norme mondiale de l’UICN pour les solutions fondées sur la nature (UICN)). Cela peut inclure des considérations de développement plus larges, telles que le genre et l’inclusion sociale (voir “Building Resilience with Nature and Gender in the Eastern Caribbean : A Toolkit to Mainstream” (OECS)).
  4. Collaborer au niveau international pour relever les défis transfrontaliers en matière de biodiversité et promouvoir les synergies entre les pays, notamment en partageant les meilleures pratiques, en échangeant des connaissances scientifiques et en mobilisant un soutien financier et technique pour aider les pays à mettre en œuvre des mesures d’adaptation en matière de biodiversité. Des initiatives internationales telles que l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) et la plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES)soutiennent ces efforts de collaboration.
Traduire les objectifs d’adaptation pour les infrastructures et les établissements humains du premier Bilan mondial en efforts d’adaptation nationaux :

Pour traduire les objectifs mondiaux en matière d’infrastructures et d’établissements humains résistants au climat en efforts nationaux, les pays pourraient envisager les activités suivantes :

  1. Évaluer les infrastructures clés et leur vulnérabilité pour comprendre où se situent les risques les plus importants. Voir, par exemple, “Resilient and Green Human Settlements Framework” (UN Habitat).
  2. Identifier les options pour faire face aux risques. Il existe de nombreuses possibilités d’aborder la résilience urbaine dans le cadre du processus d’élaboration des CDN, comme l’engagement d’un large éventail de parties prenantes urbaines dans la planification urbaine (voir “Opportunité : Engager les gouvernements locaux et régionaux“) et l’identification de politiques et d’actions concrètes pour intégrer les établissements humains dans les CDN (voir “Enhancing Nationally Determined Contributions through Urban Climate Action” (UN Habitat), et A Guide For Incorporating Buildings Actions In NDCs (UN Habitat)). Le renforcement de la résilience climatique de l’environnement bâti pourrait être obtenu par des interventions ciblées portant sur des risques spécifiques liés au climat ou sur des principes relatifs à l’environnement bâti (conception, réglementation thermique, codes de construction, entre autres).
  3. Identifier les besoins technologiques associés aux différentes options. Voir aussi “Itinéraire : Technologie et renforcement des capacités en tant que besoins et catalyseurs“.
  4. Réunir une série de parties prenantes dans le cadre d’une approche participative de l’élaboration des politiques. Les autorités locales et municipales jouent un rôle important dans ce secteur, car les infrastructures nationales sont souvent concentrées dans les zones urbaines. Voir aussi “Opportunité : Engager les gouvernements locaux et régionaux“.
Traduire les objectifs d’adaptation pour les moyens de subsistance, la pauvreté et le patrimoine culturel du premier Bilan mondial en efforts d’adaptation nationaux :

Pour traduire les objectifs mondiaux de protection des moyens de subsistance, de réduction de la pauvreté et de préservation du patrimoine culturel en efforts nationaux, les pays pourraient envisager les mesures suivantes :

  1. Mainstreaming linkages between poverty and the environment throughout development planning activities to generate pro-poor outcomes from adaptation action (see “Handbook for Practitioners” (UNEP) and “Handbook to Strengthen Planning and Budgeting Processes” (UNEP, UNDP)).  Both resources emphasize a programmatic approach with three key components:
    • Préparer le terrain pour l’intégration en comprenant les liens entre pauvreté et environnement et les contextes socio-institutionnels afin de définir des résultats favorables aux pauvres.
    • Intégrer les questions de pauvreté et d’environnement dans les processus politiques en cours.
    • Intégration dans et à travers la budgétisation, la mise en œuvre et le suivi, en veillant à ce que l’intégration de la pauvreté et de l’environnement soit une pratique courante.
  2. Identifying actions that prevent impact and manage risk from climate change on cultural heritage. See, for example, “Climate Change and World Heritage” Chapter 3 (UNESCO), “Bridging the Gap: Cultural Heritage for Climate Action” (UK National Commission for UNESCO), and “Climate Change, Culture, and Cultural Rights” recommendations.  Examples include:
Assurer la représentation de tous les secteurs concernés par l’adaptation dans les efforts d’adaptation nationaux :

Les objectifs thématiques du premier Bilan mondial couvrent tous les secteurs d’adaptation du Cadre de l’EAU, notamment l’eau, l’alimentation/l’agriculture, la santé, les écosystèmes/la biodiversité, la pauvreté et les moyens de subsistance, le patrimoine culturel et les infrastructures. Cependant, les frontières entre les secteurs d’adaptation peuvent parfois être floues en raison de la nature interconnectée des risques climatiques. Par conséquent, certains pays peuvent définir leurs secteurs différemment lorsqu’ils entreprennent une planification de l’adaptation. Les secteurs d’adaptation peuvent être définis de nombreuses façons, et il appartient au pays de sélectionner les plus pertinents et les plus adaptés à sa situation nationale. Par exemple, les entreprises et l’industrie peuvent faire partie des “moyens de subsistance”, mais dans certains pays, il peut être utile d’être plus précis, car certaines entreprises ou industries sont particulièrement vulnérables. De même, certains pays peuvent traiter explicitement des écosystèmes marins et côtiers plutôt que de les aborder de manière plus générale sous la rubrique “écosystèmes/biodiversité”.

Explorer comment les mesures d’adaptation et d’atténuation s’influencent mutuellement et comment les mesures prises dans un secteur en influencent d’autres :

L’identification des co-bénéfices de l’atténuation et de l’adaptation est une approche stratégique qui peut aider les pays à faire progresser leurs engagements et leurs actions en matière de climat. Voir, par exemple, “Reference Guide on Adaptation Co-Benefits” (Climate Change Group) et “Study On The Role Of Mitigation-Adaptation Co-Benefits For Creating A More Resilient Future For All” (Cambridge Econometrics, UNICEF et GIZ). En exploitant les synergies entre les mesures d’adaptation et d’atténuation, les pays peuvent renforcer l’adhésion et la coordination en démontrant les gains partagés, en engageant diverses parties prenantes par le biais d’une prise de décision inclusive et en encourageant la collaboration entre les secteurs afin de maximiser l’impact. Voir aussi “Opportunité : Accroître les synergies entre atténuation et adaptation” pour plus d’informations. De même, l’identification des co-bénéfices de l’action climatique entre les secteurs pourrait aider à sélectionner des options présentant des avantages en termes d’atténuation ou d’adaptation dans d’autres domaines. L’identification des co-bénéfices (que ce soit entre les secteurs ou entre l’adaptation et l’atténuation) est également utile pour identifier les compromis afin d’éviter les impacts négatifs de l’action climatique. Pour de plus amples informations sur les co-bénéfices qui pourraient être exploités et les compromis à prendre en compte, voir les chapitres du sixième rapport d’évaluation du GIEC “L’atténuation dans une perspective intersectorielle ” et ” Perspectives intersectorielles“. Un processus de collaboration impliquant des parties prenantes de divers secteurs et domaines thématiques peut favoriser une évaluation plus efficace prenant en compte un éventail de points de vue (voir “Mobilisation de l’ensemble du gouvernement et de la société“).

Alignement sur les plans sectoriels existants

Les stratégies de développement sectorielles, telles que les stratégies/plans d’action REDD+ nationaux, les stratégies énergétiques nationales, les plans de transport ou les stratégies de gestion de l’eau et des ressources naturelles, sont souvent utilisées par les pays pour définir des objectifs de développement et de transformation dans des secteurs spécifiques, des orientations politiques et des actions prioritaires. Les opportunités sectorielles pour la CDN peuvent souvent être alignées sur les actions contenues dans les plans sectoriels. Réfléchir aux stratégies et actions sectorielles les plus ambitieuses dans la CDN pourrait contribuer à garantir qu’elle représente l’ambition la plus élevée possible. D’autre part, l’ambition sectorielle peut également être revue à la hausse dans le cadre du processus de la CDN, qui offre la possibilité d’identifier des actions nouvelles ou renforcées. La mise en œuvre se fait aussi souvent au niveau sectoriel, et le fait de veiller à ce que les CDN soient alignées sur les plans sectoriels ou que les CDN s’appuient sur des plans sectoriels peut favoriser une mise en œuvre plus efficace et permettre d’atteindre à la fois les objectifs sectoriels et les objectifs climatiques. En outre, les stratégies sectorielles sont généralement assorties de budgets, de sorte que l’alignement entre les plans pourrait également contribuer à financer des actions au moyen de ressources nationales ou à favoriser un meilleur accès au financement au niveau sectoriel. L’alignement sur les plans sectoriels nécessite souvent des mécanismes de coordination solides et cohérents, et il sera important d’impliquer les parties prenantes sectorielles tout au long du processus (voir “Itinéraire : Mobilisation de l’ensemble du gouvernement et de la société“).


Exemples de pays

L‘Indonésie s’est engagée en 2022 à atteindre l’objectif “FOLU net sink 2030″. La CDN améliorée a augmenté l’engagement du pays en matière d’atténuation, reflétant cet objectif ambitieux. Le document affirme en outre l’objectif à long terme de neutralité carbone et de puits net de carbone pour le secteur FOLU d’ici à 2030, qui est également aligné sur la stratégie à long terme du pays. Par conséquent, le puits net de carbone de l’Indonésie pour 2030 sert d’épine dorsale à la réduction des émissions de gaz à effet de serre de l’Indonésie. La CDN donne la priorité aux efforts visant à réduire les émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD+), à améliorer la gouvernance des forêts et à renforcer les pratiques de gestion durable des terres. La CDN de l’Indonésie vise à réduire les taux de déforestation, à augmenter la superficie forestière et à améliorer les stocks de carbone forestier grâce à une gestion durable des forêts et à des mesures de conservation, afin de faire du secteur de la foresterie et de l’utilisation des terres un puits net d’ici à 2030. (Source : “Enhanced NDC – Republic of Indonesia“, CCNUCC)

La première mise à jour de la CDN des Seychelles fixe plusieurs objectifs d’atténuation ambitieux pour le secteur de l’énergie, bien que le pays soit un faible émetteur global. Les questions de sécurité énergétique aux Seychelles ont été l’un des principaux moteurs de ces engagements, la CDN indiquant également les avantages des impacts attendus de la sécurité énergétique sur les familles et les communautés, les agriculteurs et les personnes vivant dans la pauvreté. Les engagements comprennent la réalisation d’une économie décarbonée d’ici 2050, l’augmentation de la production d’électricité à partir d’énergies renouvelables et la mise en place d’un système de gestion de l’eau durable et résilient. La CDN énonce également des objectifs de mise en œuvre clés axés sur la modernisation de l’ensemble du secteur de l’électricité, notamment “l’augmentation de la production d’électricité à partir de sources renouvelables” et “l‘amélioration de l’efficacité énergétique dans tous les secteurs“. (Source : “Seychelles First NDC Updated Submission“, CCNUCC)

La CDN révisée du Chili reconnaît l’importance d’aligner les agendas du climat et du développement durable, en introduisant un pilier social innovant qui intègre les objectifs d’atténuation, d’adaptation et d’intégration. Le Chili s’engage à orienter la mise en œuvre des actions de sa CDN en privilégiant les synergies avec les ODD, en veillant à ce que chaque engagement contribue à la réalisation d’un ou plusieurs ODD, en répondant aux exigences d’une transition juste, en renforçant la sécurité de l’eau, en promouvant l’équité entre les sexes, en tirant parti des solutions basées sur la nature, en intégrant les connaissances indigènes et traditionnelles, en favorisant la participation du public et en optimisant le rapport coût-efficacité. En outre, la CDN du Chili met en avant une action sectorielle réussie dans le secteur de l’électricité en se concentrant sur l’élimination progressive des centrales électriques au charbon d’ici 2040, ce qui se traduira par une réduction des émissions de 7,5 MtCO2eq d’ici 2050. Cela permettra de produire de l’électricité plus propre, ce qui favorisera de nouvelles réductions des émissions dans d’autres secteurs tributaires de l’électricité. (Source : “Chile First NDC Updated Submission“, CCNUCC)


Ressources complémentaires

La liste non exhaustive d’orientations et d’outils ci-dessous peut apporter un appui supplémentaire à l’inclusion d’opportunités sectorielles dans les CDN.

CROSS-SECTORAL

Atténuation du changement climatique – Options d’atténuation rentables par secteur (GIEC, 2023)
La figure SPM.7 donne un aperçu des options d’atténuation dans chaque secteur et de leurs fourchettes de coûts et potentiels estimés en 2030.

Perspectives intersectorielles (GIEC, 2022)
Cette ressource fournit une évaluation scientifique de diverses stratégies visant à réduire les émissions de GES dans différents secteurs. Elle propose des options telles que l’élimination du dioxyde de carbone, des actions sur le système alimentaire et des opportunités liées à la terre. Des études de cas sur les meilleures pratiques sont incluses pour chacune de ces options.

Mitigation from a cross-sectoral perspective (IPCC, 2018)
Ce document évalue les coûts et les avantages économiques de diverses mesures d’atténuation en examinant plusieurs secteurs, tels que l’énergie, les bâtiments et l’agriculture. Il montre comment des politiques d’atténuation conçues de manière stratégique peuvent apporter de multiples avantages en plus de la réduction des émissions.

Norme de politique et d’action (GHG Protocol, sans date)
La norme relative à la politique et à l’action en matière de GES est un outil permettant d’estimer et de déclarer l’impact des politiques et des actions sur les émissions de gaz à effet de serre. Elle vise à améliorer la précision, la transparence et la cohérence de l’évaluation de ces impacts afin d’éclairer la prise de décision.

Les solutions pour le climat à l’horizon 2030 : une feuille de route pour la mise en œuvre (CCNUCC, 2023)
Ce cadre intégré rassemble les cadres et outils 2030 existants des Champions de haut niveau, du Partenariat de Marrakech et d’un réseau étendu de partenaires et d’initiatives. Il s’agit notamment des voies d’action pour le climat, des percées de 2030, de l’agenda des percées, de l’agenda d’adaptation de Charm el-Cheikh et des campagnes “Course à zéro” et “Course à la résilience”. Ensemble, ils forment une feuille de route complète pour accélérer l’action climatique grâce à des solutions spécifiques d’économie réelle et de terrain d’ici à 2030 par le biais de la collaboration et de la coopération.

Reference Guide on Adaptation Co-Benefits (Climate Change Group, 2021)
Ce guide explique comment la Banque mondiale calcule les co-bénéfices d’adaptation de ses opérations de prêt en utilisant la méthodologie conjointe des BMD en trois étapes.

Study on the Role of Mitigation-Adaptation Co-Benefits for Creating a More Resilient Future for All (Cambridge Econometrics, UNICEF, and GIZ, 2022)
Cette étude souligne que les plans de relèvement vert du COVID-19 peuvent aborder les deux questions et démontre l’importance d’une prise de décision inclusive et d’une collaboration intersectorielle pour débloquer ces co-bénéfices.

Perspectives pour la conception d’éléments d’atténuation dans la prochaine série de CDN (OCDE, 2024)
Ce document explore la manière dont les Parties peuvent préparer des CDN améliorées qui font avancer les résultats du TPS1 sur l’atténuation et les dispositions pertinentes sur les CDN, en s’appuyant sur les enseignements tirés des CDN successives et les opportunités de suivi disponibles pour soutenir ce processus. Les enseignements tirés de l’expérience mettent en évidence les liens entre le renforcement de l’ambition des CDN et leur mise en œuvre.

Technologies d’adaptation : innovation, priorités et besoins dans l’agriculture, les ressources en eau et les zones côtières (CCNUCC, 2022)
Ce document vise à servir d’introduction aux technologies d’adaptation dans les trois secteurs concernés, à savoir l’agriculture, les ressources en eau, les infrastructures et les établissements humains, tout en mettant en lumière les thèmes et tendances transversaux associés.

Addressing agriculture, forestry and fisheries in National Adaptation Plans – Supplementary guidelines | Integrating Agriculture in National Adaptation Plans (NAPs) (FAO, 2017)
Addressing agriculture, forestry, and fisheries in National Adaptation Plans – Supplementary guidelines (NAP-Ag Guidelines) fournit des orientations spécifiques pour la planification de l’adaptation nationale dans les secteurs agricoles.

Décarboniser les secteurs difficiles à abattre grâce aux énergies renouvelables : Perspectives pour le G7 (IRENA, 2024)
Ce rapport offre des conseils aux pays qui élaborent leur CDN, en se concentrant sur les secteurs difficiles à décarboniser, comme l’industrie lourde et les transports. Il explore les stratégies efficaces pour ces secteurs, en mettant l’accent sur les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique, et fournit des recommandations au G7 sur la manière de créer des conditions favorables à ces solutions à l’échelle mondiale.

AGRICULTURE ET SYSTÈMES ALIMENTAIRES

Amélioration de la CDN : Opportunities in Agriculture (WRI, 2019)
Ce document de travail souligne le rôle du secteur agricole dans la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris par le biais des NDC. Il fournit des conseils sur l’amélioration des CDN avec des stratégies réalisables pour l’adaptation, l’atténuation et le développement durable dans l’agriculture. Il souligne l’importance du soutien international, de la cohérence des politiques, de l’engagement des parties prenantes et de la gouvernance inclusive pour assurer une mise en œuvre efficace et un suivi des progrès.

Food Forward NDCs (en anglais) (WWF, sans date)
Cet outil interactif, développé par le WWF et Climate Focus, aide les pays à mettre en œuvre des politiques qui transformeront les systèmes alimentaires nationaux. Il propose diverses options et mesures politiques fondées sur des données probantes pour passer à des systèmes alimentaires positifs pour la nature, sains et résilients.

Améliorer les CDN pour les systèmes alimentaires : Recommandations pour les décideurs (WWF et autres, 2020)
Ce document offre des conseils aux décideurs pour renforcer les CDN dans le contexte des systèmes alimentaires, en mettant l’accent sur l’interconnexion entre les systèmes alimentaires, le changement climatique et le développement durable. L’objectif est d’aider les décideurs à élaborer des CDN complètes et ambitieuses qui abordent efficacement le lien complexe entre les systèmes alimentaires et l’atténuation du changement climatique et l’adaptation à celui-ci. Il fournit des recommandations pour améliorer les CDN en intégrant des mesures visant à relever des défis tels que la sécurité alimentaire, la résilience agricole et les émissions de gaz à effet de serre provenant de l’agriculture.

Débloquer et mettre à l’échelle les solutions climatiques dans les systèmes alimentaires (WWF, 2020)
Ce rapport guide les pays dans l’intégration des systèmes alimentaires dans leurs CDN. Il met l’accent sur la réduction des émissions tout au long de la chaîne alimentaire tout en renforçant les puits de carbone naturels. En analysant les CDN existantes, le rapport révèle la nécessité de mesures et d’une mise en œuvre plus solides. Il fournit également un outil (la liste de contrôle NDCsWeWant du WWF) permettant d’évaluer l’efficacité avec laquelle les pays intègrent les systèmes alimentaires dans leurs NDCs, pour finalement inciter à une action plus ambitieuse sur les systèmes alimentaires dans le cadre des stratégies climatiques.

Outils d’évaluation des émissions de gaz à effet de serre dans les chaînes d’approvisionnement agricole (Programme de recherche GGIAR sur le CCAFS) (Ceres, sans date)
Ce rapport fournit une vue d’ensemble des ressources disponibles, telles que les normes, les méthodologies, les outils et les calculateurs, pour l’évaluation des émissions provenant de la production agricole et du changement d’affectation des terres induit par l’agriculture.

Logiciel d’inventaire national des gaz à effet de serre et d’analyse des mesures d’atténuation pour l’agriculture et l’utilisation des terres (ALU) (NREL, sans date)
Le logiciel Agriculture and Land Use Greenhouse Gas Inventory (ALU) guide le compilateur d’inventaire dans l’estimation des émissions et absorptions de gaz à effet de serre liées aux activités agricoles et forestières.

Outil d’évaluation de l’action climatique : Évaluer le potentiel de transformation des actions d’adaptation dans les secteurs de l’agriculture et de l’utilisation des terres (PNUD et FAO, sans date)
L’outil d’examen de l’action climatique du PNUD et de la FAO guide les planificateurs et les praticiens à travers les étapes de l’action climatique transformatrice dans les secteurs de l’agriculture et de l’utilisation des terres. Ce guide systématique aide à identifier les points de départ actionnables tirés des PAN et des CDN existants. La conception flexible de l’outil permet de l’adapter au contexte spécifique d’un pays et aux priorités stratégiques de l’utilisateur.

Technologies d’adaptation dans le secteur agricole (CCNUCC, 2024)
Cette note destinée aux décideurs politiques au sein des institutions gouvernementales nationales et locales s’appuie sur les leçons tirées de diverses expériences pertinentes et fournit des recommandations, en tenant compte des principes d’une adaptation efficace et des recommandations de l’évaluation des besoins technologiques pour les praticiens et les décideurs politiques.

Boîte à outils pour l’action nationale sur l’agriculture, l’alimentation et le climat de la COP28 (FAO, 2023)
Cette boîte à outils représente une contribution directe au pilier 1 de l’agenda des systèmes alimentaires et de l’agriculture de la COP28, qui vise à catalyser l’action au niveau des États et à mobiliser la communauté mondiale pour soutenir et pérenniser les efforts nationaux visant à aligner l’action climatique et la transformation des systèmes alimentaires au-delà de la COP28.

Outil d’adaptation agricole (AgriAdapt) (WRI, 2022)
L’outil d’adaptation agricole se concentre sur l’engagement approfondi des parties prenantes, en combinant les connaissances sectorielles avec l’expertise technique et les données, le tout soutenu par une approche centrée sur l’utilisateur pour le développement de l’outil.

Analyse coûts-avantages pour les politiques et investissements d’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture (FAO et PNUD, 2018)
Cette note d’information illustre le rôle et la logique de l’analyse coûts-avantages (ACA) dans l’évaluation des politiques et des projets d’adaptation au changement climatique dans les secteurs de l’agriculture. Elle décrit les principales étapes analytiques et fournit des exemples pratiques.

Mise en œuvre sectorielle des contributions déterminées au niveau national (CDN) – Agriculture (GIZ, 2017)
Cette série de huit briefings donne un aperçu des effets sectoriels du changement climatique et offre des perspectives pour la mise en œuvre des CDN dans chaque secteur. Des options concrètes pour intégrer des mesures sectorielles dans les futures CDN sont suggérées. Cette ressource s’adresse spécifiquement au secteur de l’agriculture.

SCALA (FAO, 2021)
Le programme Scaling up Climate Ambition on Land Use and Agriculture through NDCs and NAPs (SCALA) aide les pays à renforcer l’action climatique dans le domaine de l’utilisation des terres et de l’agriculture, en collaboration avec les Partenaires. En utilisant les contributions déterminées au niveau national (CDN) et/ou les plans d’adaptation nationaux (PAN) comme points d’entrée, SCALA identifie des voies pour la mise en œuvre d’actions climatiques susceptibles de déclencher des changements systémiques transformateurs.

Programme de réduction du méthane agricole (RAMP, 2024)
Le RAMP aide les pays à intégrer les réductions de méthane dans leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) et à concevoir de nouveaux projets de développement agricole comportant de solides éléments d’atténuation des émissions de méthane. L’objectif du programme est de renforcer la résilience climatique des petits exploitants agricoles dans les pays à revenu faible et intermédiaire en tant que point d’entrée pour la réduction des émissions de méthane afin de s’aligner sur les objectifs de l’Engagement mondial pour le méthane, lancé lors de la COP26 en novembre 2021.

Méthodologie agricole : Évaluer l’impact des politiques agricoles sur les GES (ICAT, 2023)
Ce guide fait partie de la série de l’Initiative pour la transparence de l’action climatique (ICAT) pour l’évaluation des impacts des politiques et des actions. Le guide est conçu pour évaluer les instruments politiques d’atténuation spécifiques, qui sont des interventions prises ou mandatées par un gouvernement et la mise en œuvre de technologies ou de pratiques, connues sous le nom de mesures. Ce guide a été mis à jour pour couvrir de nouvelles sources d’émissions agricoles et les méthodologies les plus récentes du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC).

Inclusion de la pêche par les principaux pays côtiers dans leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) (Climate Advisers, 2023)
Climate Advisers a cherché à comprendre dans quelle mesure les principaux pays côtiers apprécient l’importance de la pêche pour l’adaptation et l’atténuation. Ce rapport présente les résultats de cette analyse, en décrivant les types d’engagements pris par les pays, en évaluant les engagements des pays et en identifiant les domaines dans lesquels l’engagement de la société civile et de la philanthropie pourrait contribuer à faire avancer les choses.

ÉNERGIE

Orientations sur la transposition des résultats énergétiques de la TPS au contexte national (À VENIR)
Le NDC Partnership et le gouvernement danois soutiennent actuellement l’élaboration d’orientations détaillées sur la manière de transposer les résultats énergétiques de la TPS au contexte national (ces orientations devraient être publiées à l’automne 2024).

Renforcer les CDN : Opportunités dans le secteur de l’électricité (WRI, 2019)
Ce document explore le rôle du secteur de l’électricité dans l’atténuation du changement climatique, en soulignant la nécessité de décarboniser l’approvisionnement en électricité et de stimuler l’efficacité énergétique. Il présente des stratégies et des opportunités clés permettant aux pays d’améliorer leurs CDN en intégrant des solutions ambitieuses et tangibles en matière d’électricité et en suivant les progrès réalisés pour s’aligner sur les objectifs de l’Accord de Paris.

Aligner les objectifs énergétiques et climatiques dans les CDN (CDKN, 2018)
Ce document de travail du CDKN se concentre sur l’intégration des objectifs liés à l’énergie dans les CDN. Il fournit des conseils sur l’évaluation de l’alignement entre les objectifs énergétiques et climatiques d’un pays, l’identification des synergies et des compromis, et l’élaboration de stratégies visant à maximiser les co-bénéfices. L’objectif est d’aider les pays à élaborer des CDN qui réduisent les émissions de gaz à effet de serre et favorisent l’accès à l’énergie et le développement durable.

Cadres favorables à la transition énergétique durable (Secrétariat du Commonwealth, 2021)
Ce document examine les cadres favorables, notamment les politiques, les lois, les réglementations, les normes, les institutions de gouvernance et les outils de mise en œuvre, qui encouragent les investissements nécessaires aux transitions énergétiques durables. Il recommande des mesures pour accélérer les transitions et suggère des moyens de surmonter les obstacles potentiels.

Tripler l’énergie renouvelable et doubler l’efficacité énergétique d’ici 2030 : des étapes cruciales vers 1,5 °C (IRENA, 2023)
Ce rapport consolide une analyse de haut niveau de ces objectifs, en détaillant les lacunes existantes et en identifiant les facteurs clés permettant de les résoudre. Il représente les perspectives mondiales dans le domaine des énergies renouvelables et du changement climatique, la présidence de la COP28, l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA) et l’Alliance mondiale pour les énergies renouvelables (GRA) s’unissant pour fournir des recommandations concrètes sur les moyens d’atteindre ces objectifs en matière d’énergie renouvelable et d’efficacité énergétique.

Les énergies renouvelables dans le contexte de l’eau, de l’énergie et de l’alimentation (IRENA, 2015)
Ce rapport de l’IRENA explore la relation interconnectée entre l’eau, l’énergie et les systèmes alimentaires, en mettant l’accent sur le rôle des énergies renouvelables pour relever les défis au sein de ce nexus. Le rapport souligne comment les technologies des énergies renouvelables peuvent améliorer l’efficacité de l’eau et de l’énergie dans la production agricole, le dessalement de l’eau et les systèmes d’irrigation. Il examine également le potentiel des énergies renouvelables pour faciliter les pratiques de gestion durable de l’eau et améliorer l’accès à l’énergie pour la production d’eau et d’aliments.

Assessing and Mapping Renewable Energy Resources (ESMAP, 2021)
Ce document de l’ESMAP décrit les méthodologies et les outils permettant d’évaluer le potentiel de diverses sources d’énergie renouvelable telles que le solaire, l’éolien, l’hydroélectricité et la biomasse. Il souligne l’importance d’une évaluation précise des ressources pour éclairer les décisions politiques, la planification des projets et les stratégies d’investissement. Le rapport aborde également les techniques de cartographie pour représenter spatialement les données sur les ressources en énergie renouvelable, permettant ainsi aux parties prenantes d’identifier les emplacements appropriés pour les projets d’énergie renouvelable.

Débloquer la transition énergétique : Guidelines for Planning Solar-Plus Storage Projects (Lignes directrices pour la planification de projets d’énergie solaire et de stockage) (ESMAP, 2023)
Ce rapport présente un cadre en quatre phases pour la planification de projets d’énergie solaire plus stockage, ainsi qu’un arbre de décision, des exemples de modèles commerciaux et un modèle de contrat d’achat d’énergie, afin de rationaliser l’adoption de ces projets qui tirent parti des investissements privés dans les pays où la dépendance à l’égard des combustibles met à rude épreuve les ressources publiques limitées.

Objectifs en matière d’énergies renouvelables en 2022 : guide de conception (IRENA, 2022)
Ce rapport aide les gouvernements à concevoir des objectifs en matière d’énergies renouvelables qui contribuent à atteindre les objectifs climatiques, à renforcer la sécurité énergétique et à garantir un accès universel à une énergie fiable et abordable. Il démontre le décalage entre les plans énergétiques nationaux et les objectifs des CDN en matière d’énergies renouvelables.

Feuille de route Net Zero de l’AIE (AIE, 2023)
Ce rapport met à jour la feuille de route “Net Zero d’ici 2050” de 2021. Il analyse les changements intervenus dans le secteur mondial de l’énergie, notamment la crise énergétique et l’augmentation continue des émissions, en tenant compte des progrès réalisés dans le domaine des technologies énergétiques propres.

Perspectives régionales de transition énergétique (IRENA, dates variables)
Les perspectives régionales de transition énergétique de l’IRENA explorent à la fois le potentiel technique et les avantages socio-économiques de la transition énergétique au niveau régional.

Cuisson électrique à base d’énergies renouvelables : Engagements climatiques et financement (IRENA, 2023)
Ce rapport aborde la question de l’accès universel à la cuisson propre d’ici 2030, en soulignant la nécessité d’accélérer la transition vers des solutions renouvelables. Celles-ci comprennent la bioénergie et la cuisson électrique alimentée par des énergies renouvelables. Il souligne également l’importance du financement et propose des plans d’action adaptés aux différents groupes de pays pour accélérer l’adoption de la cuisson électrique.

Le rôle de la bioénergie dans la transition vers une énergie propre et le développement durable : Leçons des pays en développement (ONUDI, 2021)
Le rapport de l’ONUDI examine comment la bioénergie peut contribuer à réduire les émissions de gaz à effet de serre, à renforcer la sécurité énergétique et à favoriser le développement rural. Il met en lumière diverses technologies bioénergétiques et leurs applications potentielles dans différents secteurs, notamment la production d’électricité, le transport et le chauffage. En outre, le document examine les cadres politiques, les mécanismes de financement et les initiatives de renforcement des capacités pour soutenir le déploiement des solutions bioénergétiques.

Guide de la transition vers l’électricité (GGI, sans date)
Ce cours gratuit de l’Open University, développé par la Green Grids Initiative et Climate Compatible Growth, propose un guide pratique pour aider les décideurs politiques à développer une approche sur mesure pour façonner la transition électrique de leur pays. Il présente neuf éléments constitutifs interconnectés de la transition vers l’électricité, avec des ressources pour chacun d’entre eux. Un tableau de bord progressif permettra aux décideurs politiques de mesurer l’état de préparation à la transition et est soutenu par une communauté croissante de praticiens expérimentés pour partager les meilleures pratiques.

Messages clés sur les énergies renouvelables et le droit au développement : Réaliser les droits de l’homme pour un développement durable (OHCHR, 2022)
Ces messages clés décrivent les obligations et les responsabilités en matière de droits de l’homme liées à la production et à l’accès aux énergies renouvelables.

CHARBON

Voies d’élimination progressive de la production de combustibles fossiles dans le cadre des budgets carbone de Paris (Université de Manchester, 2022)
Ce rapport décrit la nécessité de réduire immédiatement et fortement la production de combustibles fossiles pour respecter le budget carbone afin d’avoir une chance sur deux de ne pas dépasser un réchauffement de 1,5 degré. Le rapport reconnaît les défis auxquels sont confrontés les pays les plus pauvres, mais souligne qu’il n’y a pas de place pour de nouvelles exploitations de combustibles fossiles, où que ce soit. Pour parvenir à un avenir équitable à faibles émissions de carbone, il faut que les pays riches apportent un soutien financier important aux pays en développement pour les aider à opérer la transition.

Suivi mondial des centrales au charbon (Global Energy Monitor, sans date)
Le Global Coal Plant Tracker offre un aperçu mondial complet des centrales électriques au charbon. Il fournit des informations détaillées sur l’état, la capacité et les caractéristiques des centrales au charbon existantes, en projet ou à l’arrêt, permettant ainsi aux parties prenantes de suivre l’évolution du secteur de l’énergie au charbon.

Financement de l’élimination progressive des centrales électriques au charbon en Asie-Pacifique (GFANZ, 2023)
Cette ressource est un guide destiné à soutenir le financement de la retraite anticipée des centrales électriques au charbon dans le cadre d’une transition juste nette zéro.

Sylviculture et autres utilisations du sol (FOLU)

Amélioration de la NDC : Opportunités dans le secteur des forêts et de l’utilisation des terres (WRI, 2019)
Ce document met l’accent sur le rôle des forêts dans l’atténuation et l’adaptation au climat, en fournissant des conseils aux pays pour améliorer leurs CDN en intégrant des stratégies forestières et d’utilisation des terres. Il décrit les étapes à suivre pour renforcer les CDN par la conservation, la restauration et la gestion des forêts afin de réduire les émissions et de renforcer les puits de carbone, en soulignant la synergie entre l’action climatique et les objectifs de développement durable.

Améliorer les objectifs et mesures forestiers dans les contributions déterminées au niveau national (WWF, 2020)
Ce document analyse les CDN existantes afin d’identifier les possibilités d’améliorer les objectifs et mesures liés aux forêts et propose des recommandations pour renforcer leur ambition et leur efficacité. S’appuyant sur des études de cas de différents pays, il fournit des informations précieuses sur les stratégies réussies d’intégration des forêts dans les CDN.

Aligner les actions à court terme du secteur foncier sur les objectifs climatiques à long terme (PNUD, 2023)
Ce guide vise à aider les gouvernements à identifier et à mettre en œuvre des actions réalisables à court terme dans le secteur foncier qui contribuent simultanément aux objectifs d’atténuation du climat à court et à long terme. Il met en évidence une série d’actions de gouvernance, techniques, financières et institutionnelles qui peuvent être prises par les gouvernements à court terme pour permettre la mise en œuvre efficace des CDN.

Directives volontaires sur la surveillance nationale des forêts (FAO, 2017)
Ce document est destiné à servir de référence technique aux organismes gouvernementaux chargés de la surveillance des forêts, aux établissements d’enseignement et de recherche, aux secteurs public et privé, ainsi qu’aux membres de la société civile concernés par la surveillance nationale des forêts (SNF). Ces directives volontaires visent à faciliter la création et le fonctionnement des systèmes nationaux de suivi des forêts (SNFSF).

Observatoire mondial des forêts (WRI, sans date)
Global Forest Watch (GFW) est un système interactif en ligne de surveillance et d’alerte sur les forêts, conçu pour donner aux gens du monde entier les informations dont ils ont besoin pour mieux gérer et conserver les paysages forestiers.

Évaluation des ressources forestières mondiales (FAO, 2020)
Cette plateforme permet aux utilisateurs d’exporter des données, notamment sur l’étendue des forêts, leurs caractéristiques, leur évolution, leur désignation, leur gestion, les perturbations qu’elles subissent, ainsi que sur les politiques et la législation.

Guide d’évaluation de la foresterie (ICAT, 2020)
Ce document fournit des conseils méthodologiques pour évaluer les impacts sur les GES des politiques forestières qui augmentent la séquestration du carbone et/ou réduisent les émissions de GES grâce au boisement et/ou au reboisement, à la gestion durable des forêts et à la déforestation et/ou à la dégradation évitées.

Calculateur de carbone AFOLU (USAID, sans date)
Le calculateur AFOLU utilise des méthodes comptables basées sur le GIEC qui permettent aux utilisateurs d’estimer les avantages entermes deCO2 et les impacts potentiels sur le climat de huit types différents d’activités de projets terrestres : protection des forêts, gestion des forêts, boisement/reboisement, agroforesterie, gestion des terres cultivées, gestion des pâturages, dégradation des forêts causée par le bois de chauffage, et soutien/développement de politiques.

Estimation du potentiel d’atténuation de la restauration des paysages forestiers (UICN, 2019)
Cet outil vise à guider les activités et les programmes de restauration des paysages forestiers dans l’estimation rapide du potentiel d’atténuation, l’alignement sur les processus nationaux d’estimation des gaz à effet de serre et l’identification des possibilités de renforcer le rôle de la restauration des paysages forestiers dans les efforts nationaux d’atténuation.

Mise en œuvre sectorielle des contributions déterminées au niveau national – Foresterie et changement d’affectation des terres (GIZ, 2017)
Cette série de huit briefings donne un aperçu des effets sectoriels du changement climatique et offre des perspectives pour la mise en œuvre des CDN dans chaque secteur. En outre, des options concrètes pour intégrer des mesures sectorielles dans les futures CDN sont suggérées. Cette ressource s’adresse spécifiquement au secteur de la foresterie et de l’utilisation des terres.

SANTÉ

La santé dans les contributions déterminées au niveau national (OMS, 2020)
Ce document fournit aux pays des stratégies pour renforcer leurs CDN en y intégrant des considérations de santé publique, telles que les co-bénéfices sociaux, la création de systèmes de santé résilients ou des mesures d’adaptation prioritaires. Il décrit l’état actuel de la santé dans les CDN, fournit une série de recommandations de l’OMS pour créer des CDN ambitieuses et favorables à la santé, et souligne la nécessité d’adopter des approches spécifiques à chaque pays pour renforcer les CDN, en présentant des études de cas sur les meilleures pratiques.

Boîte à outils pour la résilience des systèmes de santé (OMS, 2022)
Cet outil propose des conseils pratiques pour aider les pays à renforcer la résilience des systèmes de santé aux niveaux national et infranational. Il peut être adapté à divers contextes et soutient le double programme de couverture sanitaire universelle et de sécurité sanitaire mondiale.

Changement climatique et santé : un outil pour estimer les coûts de santé et d’adaptation (OMS, 2013)
Cet outil fournit des conseils étape par étape sur l’estimation des coûts associés aux dommages causés à la santé par le changement climatique, les coûts d’adaptation dans différents secteurs pour protéger la santé du changement climatique, et l’efficacité des mesures d’adaptation, c’est-à-dire le coût de l’adaptation par rapport aux bénéfices escomptés, ou les coûts de santé évités.

Critères de qualité pour les plans nationaux d’adaptation pour la santé (OMS, 2021)
Les critères de qualité pour les plans nationaux d’adaptation sanitaire (HNAP) présentent des exemples de bonnes pratiques dans l’élaboration des HNAP afin d’aider les pays à élaborer un plan complet, réalisable et applicable.

Intégration de la dimension de genre dans l’adaptation de la santé au changement climatique (OMS, 2012)
Ce guide s’adresse aux gestionnaires de programmes qui travaillent dans le domaine de l’adaptation au changement climatique et à la santé et leur fournit des informations pratiques et des conseils concrets pour intégrer la dimension de genre dans les quatre phases du cycle de projet : identification, formulation et conception, mise en œuvre, suivi et évaluation.

LES PROCESSUS INDUSTRIELS ET L’UTILISATION DES PRODUITS

Guidance on Incorporating Efficient, Clean Cooling into the Enhancement of Nationally Determined Contributions (Guidance on Incorporating Efficient, Clean Cooling into the Enhancement of Nationally Determined Contributions) (Kigali Cooling Efficiency Program, 2019)
Ce document fournit un cadre pour l’intégration de solutions de refroidissement efficaces et propres dans les CDN des pays. Il souligne l’importance des systèmes de refroidissement dans divers secteurs, tels que les bâtiments, les transports et l’industrie. Il décrit les étapes à suivre pour évaluer les besoins en refroidissement, identifier les possibilités de technologies de refroidissement efficaces et mettre en œuvre des politiques et des mesures visant à promouvoir leur adoption.

Outil HFC Outlook (Gluckman Consulting, 2024)
HFC Outlook est une plateforme de modélisation permettant d’évaluer les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées à l’utilisation d’énergie et de réfrigérants dans les équipements de réfrigération, de climatisation et de pompes à chaleur (RACHP), ainsi que les émissions de GES provenant d’autres applications des hydrofluorocarbures (HFC). Les résultats du modèle comprennent des données historiques pour les années 1990 à 2022, des prévisions pour les années 2023 à 2050, et créent une gamme de voies possibles jusqu’en 2050. Il peut être créé pour des pays ou des régions individuels, fournissant des données qui soutiennent l’élaboration de politiques.

Faire progresser les contributions déterminées au niveau national (CDN) grâce à des systèmes de réfrigération et de climatisation respectueux du climat (GIZ, 2016)
Ce guide pour les décideurs politiques soutient la conception de stratégies nationales d’atténuation pour le secteur de la réfrigération, de la climatisation et des mousses (RAC&F) afin de répondre aux niveaux d’ambition croissants attendus dans les CDN révisées.

INFRASTRUCTURES, BÂTIMENTS ET ÉTABLISSEMENTS HUMAINS

Guide pratique pour des bâtiments et des communautés résilients au changement climatique (PNUE, 2021)
Ce guide pratique donne un aperçu des types d’interventions à l’échelle du bâtiment. Il propose des concepts et des approches pour l’enveloppe du bâtiment, le toit, la structure, l’orientation et les matériaux. Les techniques et technologies présentées dans ce document sont adaptées au contexte d’un pays en développement et à un environnement bâti principalement auto-construit.

Améliorer les contributions déterminées au niveau national grâce à l’action climatique urbaine (UN Habitat & ICLEI, 2020)
Ce guide vise à fournir des opportunités pratiques et concises pour incorporer l’action climatique urbaine et les questions d’établissement humain dans le processus actuel de révision et d’amélioration des CDN, en s’appuyant sur les connaissances et les réseaux existants.

Le Cadre pour des établissements humains résilients et écologiques (UN Habitat, 2023)
Le Cadre pour des établissements humains résilients et verts (RGHSF) est un document d’orientation qui fournit des conseils sur l’utilisation du développement vert et d’une perspective axée sur la résilience pour évaluer, développer, gérer et évaluer les établissements et leurs parties.

Guide pour l’intégration des actions liées aux bâtiments dans les CDN (GABC, 2018)
Ce document fournit un cadre permettant aux pays d’intégrer des actions liées aux bâtiments dans leurs CDN. L’objectif est d’aider les pays à renforcer l’ambition de leurs CDN en incluant des mesures visant à décarboniser le secteur du bâtiment. Il décrit les étapes à suivre pour évaluer les émissions du secteur du bâtiment, fixer des objectifs, identifier les mesures d’atténuation et améliorer les cadres politiques.

Compendium des lignes de base et de la surveillance des émissions de gaz à effet de serre : Secteur du bâtiment et de la construction (CCNUCC, 2021)
Ce guide donne un aperçu des différentes sources d’émissions de GES provenant du secteur du bâtiment et de la construction, ainsi que des méthodes de quantification de ces émissions, qui serviront de base à la préparation et à la déclaration des inventaires nationaux de GES.

PROTECTION SOCIALE ET RÉDUCTION DE LA PAUVRETÉ

Protection sociale et changement climatique : Comment protéger les ménages les plus vulnérables contre les nouvelles menaces climatiques ? (BID, 2023)
Ce document analyse les contributions des systèmes de protection sociale à l’agenda climatique ainsi que les principales lacunes et les défis à relever pour répondre efficacement à ces nouvelles menaces.

Cohérence politique entre la protection sociale et l’action climatique (Climate Centre, 2023)
Cette note établit les objectifs communs de la protection sociale et de l’action climatique et explore comment l’inclusion de la protection sociale dans les documents sur le climat et la reconnaissance des risques climatiques dans les documents sur la protection sociale au niveau national peuvent considérablement renforcer la reconnaissance de la protection sociale en tant qu’outil pertinent de gestion des risques climatiques.

Just Transition Policy Brief – La protection sociale pour une transition juste (OIT, 2023)
Cette note politique vise à donner un aperçu de la manière dont la protection sociale peut aider à prévenir ou à traiter les effets négatifs potentiels du changement climatique et contribuer à une transition juste en aidant les personnes à répondre aux nouvelles exigences du monde du travail dans le cadre de politiques cohérentes conformes aux lignes directrices pour une transition juste.

FAO – La protection sociale dans les NDCs / Les systèmes agroalimentaires dans les NDCs : Global Analysis (à paraître)

Intégration de l’environnement et du climat pour la réduction de la pauvreté et le développement durable : The Interactive Handbook to Strengthen Planning and Budgeting Processes (PNUD & PNUE, 2015)
Ce manuel est conçu comme un guide pour les décideurs politiques et les praticiens afin d’intégrer les préoccupations environnementales et climatiques en faveur des pauvres dans la planification, la budgétisation et le suivi.

Un cadre pour améliorer l’intégration du genre et de la pauvreté dans le financement climatique (PNUD, 2021)
Ce document propose un cadre destiné à soutenir l’innovation politique et à approfondir le discours pour renforcer le lien entre le genre, la pauvreté et le changement climatique dans le processus d’élaboration des politiques et les mécanismes d’allocation et de responsabilité du financement climatique associés aux sources publiques, novatrices et multilatérales de financement du climat. Ce cadre met en évidence les bonnes pratiques du Bangladesh, du Cambodge, des Fidji, de l’Indonésie et de la Thaïlande, qui permettent aux praticiens du financement du climat et de l’égalité des sexes de tirer des enseignements de leurs expériences.

Combler les lacunes : le patrimoine culturel au service de l’action climatique (UNESCO, 2021)
Ce rapport présente des recommandations en matière de recherche, de politique et de pratique liées au patrimoine culturel et à l’action climatique, ainsi que des études de cas détaillant des approches innovantes pour évaluer les risques liés aux impacts du changement climatique sur les sites du patrimoine culturel.

Changement climatique et patrimoine mondial (UNESCO, 2007)
Ce rapport examine les menaces que le changement climatique fait peser sur les sites du patrimoine mondial, qu’ils soient naturels ou culturels. Il souligne que la hausse des températures, l’acidification des océans et l’élévation du niveau de la mer constituent des dangers pour les écosystèmes et les structures de ces sites. Le rapport préconise de revoir les processus du patrimoine mondial, de surveiller l’impact du climat et d’élaborer des mesures d’adaptation telles qu’une meilleure gestion des sites et le partage des connaissances.

Intégration des liens entre pauvreté et environnement dans la planification du développement (PNUE, 2009)
Ce manuel propose un guide pratique pour les pays, y compris les CDN, afin d’intégrer les questions de pauvreté et d’environnement dans les plans de développement nationaux. Il décrit un processus pluriannuel et adaptable comprenant des étapes pour l’engagement des parties prenantes, l’intégration des politiques et la mise en œuvre, reconnaissant que l’intégration des considérations liées à la pauvreté et à l’environnement est un cycle continu.

DES SOLUTIONS FONDÉES SUR LA NATURE

Guide pour l’identification et l’évaluation des problèmes liés à la nature : L’approche LEAP (TNFD, 2023)
Ce document fournit des orientations sur l’approche intégrée, l’approche LEAP, que la Taskforce sur les informations financières relatives à la nature (TNFD) a développée pour identifier et évaluer les enjeux liés à la nature.

Norme mondiale de l’UICN pour les solutions fondées sur la nature (UICN, 2020)
La norme mondiale de l’UICN pour les solutions fondées sur la nature comporte huit critères et des indicateurs associés qui permettent aux utilisateurs d’évaluer la pertinence, l’échelle, la viabilité économique, environnementale et sociale d’une intervention fondée sur la nature, d’examiner les compromis possibles, de garantir la transparence et la gestion adaptative des projets et d’explorer les liens possibles avec les objectifs et les engagements internationaux. Il se compose d’un guide de l’utilisateur et d’un outil d’auto-évaluation qui identifie les domaines d’amélioration et d’apprentissage.

Centre de gestion NbS(IUCN)(IUCN)
Le Centre de gestion des NbS contribue aux efforts d’extension des solutions basées sur la nature et soutient l’adoption de la Norme mondiale de l’UICN pour les solutions basées sur la nature, son intégration dans les politiques nationales et les plans stratégiques ainsi que dans la prise de décision financière.

Building Resilience with Nature and Gender in the Eastern Caribbean : A Toolkit to Mainstream Ecosystem-Based Adaptation Gender Equality and Social Inclusion (OECS, No date)
Cette boîte à outils est destinée à aider les praticiens et les décideurs en matière de changement climatique à intégrer l’adaptation basée sur les écosystèmes (EbA) et les considérations relatives à l’égalité des sexes et à l’inclusion sociale dans les politiques, les plans et les activités sur le terrain liés à l’adaptation au changement climatique. Il fournit des conseils détaillés sur la manière dont les aspects GESI devraient être pris en compte dans le cadre de l’intégration de l’EbA et de la formulation de notes conceptuelles pour le financement.

Accélérer l’ambition et l’impact climatiques : Boîte à outils pour l’intégration des solutions fondées sur la nature dans les contributions déterminées au niveau national (Nature4Climate, 2019)
Cette boîte à outils a pour but d’aider les gouvernements nationaux à inclure des solutions basées sur la nature dans leurs CDN. Les outils rassemblés dans ce document offrent des informations clés, des méthodologies et des conseils pour les autorités nationales liées au changement climatique, à la gestion de l’environnement, aux forêts, à d’autres secteurs d’utilisation des terres et à d’autres secteurs liés aux CDN.

Voie pour l’augmentation des solutions basées sur la nature dans les CDN : Une approche en sept étapes pour renforcer les CDN grâce à des solutions basées sur la nature (PNUD, 2019)
Ce document fournit un guide complet pour intégrer les solutions basées sur la nature (NbS) dans les CDN afin de renforcer les efforts d’atténuation et d’adaptation au climat. Il décrit une approche en sept étapes qui comprend la compréhension de la comptabilité nationale des GES, l’identification des actions NbS existantes, le développement d’une analyse rapide du potentiel d’atténuation et d’adaptation, le croisement des voies NbS avec les actions existantes, et l’amélioration des conditions favorables à l’intégration des NbS dans les NDC.

Solutions fondées sur la nature dans les contributions déterminées au niveau national : Synthèse et recommandations pour renforcer l’ambition et l’action climatique d’ici 2020. (UICN, 2019)
Ce rapport présente une vue d’ensemble de leur niveau actuel d’ambition pour la nature et souligne ce qui peut être fait pour exploiter pleinement le potentiel des NbS dans l’action climatique mondiale à l’avenir.

Guide pour l’inclusion de la nature dans les contributions déterminées au niveau national (Nature4Climate & Others, 2019)
Ce guide est destiné à servir d’outil aux décideurs au niveau national lorsqu’ils envisagent d’inclure la nature dans leur CDN. La liste de contrôle énumère tous les facteurs clés à prendre en compte lors du remaniement de la nature des CDN.

Coastal Carbon Network (Smithsonian, sans date)
Cette ressource comprend l’Atlas du carbone côtier (mondial) et l’Inventaire des données sur le carbone bleu (pour les États-Unis). Elle fournit des données sur les zones humides à marée du monde entier, y compris le type d’écosystème, les stocks de carbone et l’étendue. Le Smithsonian propose de travailler avec les pays pour incorporer ces données dans les CDN lorsqu’elles sont complètes et pour orienter les pays vers d’autres sources de données si elles ne sont pas complètes afin de déterminer des objectifs réalisables.

Blue Carbon/Blue Economy in NDCs (à paraître)

Blue Nature-Based Solutions in Nationally Determined Contributions (Solutions basées sur la nature bleue dans les contributions déterminées au niveau national) (GIZ, 2020)
Ce guide intègre les écosystèmes à carbone bleu, tels que les mangroves, les herbiers marins et les marais salants, dans les contributions déterminées au niveau national. Il souligne l’importance de ces écosystèmes dans la séquestration du carbone et encourage les pays à reconnaître et à renforcer les initiatives en matière de carbone bleu dans le cadre des efforts d’atténuation du changement climatique.

Le carbone bleu et les contributions déterminées au niveau national (mise à jour) (Blue Carbon Initiative, 2023)
Cette ressource a été mise à jour par rapport à la publication de 2020, en incorporant des études de cas et des recommandations supplémentaires issues du cycle de mise à jour des NDC de 2020. Le document recommande une approche échelonnée pour diverses motivations et points de départ, incluant les écosystèmes côtiers de carbone bleu dans les CDN.

Économies bleues et solutions basées sur la nature (pour une action climatique renforcée dans les petits États insulaires en développement d’Amérique latine et des Caraïbes). (PNUD, 2023)
Cette ressource fournit des orientations et des bonnes pratiques sur les économies bleues, l’action climatique basée sur les océans et les solutions basées sur la nature (Renforcer les natures) pour renforcer l’action climatique. Elle se concentre spécifiquement sur l’Amérique latine et les petits États insulaires en développement des Caraïbes, mais les pays du monde entier peuvent en tirer des enseignements.

Lignes directrices pour l’élaboration de systèmes nationaux de surveillance de la biodiversité (CEE-ONU, 2023)
Ces lignes directrices contiennent des conseils sur la manière d’élaborer des plans et des stratégies pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité, d’intégrer les objectifs de conservation de la biodiversité dans tous les secteurs politiques, d’évaluer les progrès accomplis dans la réalisation des objectifs politiques et l’efficacité des mesures de conservation, de minimiser les risques sanitaires, environnementaux et socio-économiques résultant de la perte de biodiversité et de la dégradation des écosystèmes, et de maximiser les avantages tirés de la biodiversité et des écosystèmes.

Mangrove Breakthrough Alliance – Orientations à venir

Nature4Climate
Nature4Climate propose divers outils et études de cas pour aider les pays à protéger l’environnement naturel et à en tirer profit pour l’action climatique.

TRANSPORTS

Amélioration du NDC : Opportunities in Transport (PNUD & WRI, 2020)
Ce document de travail examine le rôle des transports dans les plans climatiques nationaux, en mettant l’accent sur une approche globale englobant le cadre Éviter-Changer-Améliorer. Il identifie les lacunes des CDN actuelles et présente les opportunités d’améliorer les CDN grâce à des solutions de transport durables, qui sont essentielles pour atténuer les émissions et soutenir les objectifs de développement. Le document décrit également les étapes à suivre pour intégrer des mesures ambitieuses en matière de transport dans les CDN afin de s’aligner sur les objectifs de l’Accord de Paris.

Vision 2050 : Une stratégie pour décarboniser le secteur mondial des transports d’ici le milieu du siècle (ICCT, 2020)
Ce document présente une stratégie visant à réduire considérablement les émissions dans le secteur des transports d’ici à 2050. Il fournit des objectifs d’émissions spécifiques et des pistes potentielles pour les secteurs des transports routiers, aériens et maritimes afin de limiter le réchauffement à moins de 1,5 °C. Il reconnaît la nécessité d’actualiser en permanence les données sur les émissions de gaz à effet de serre. Il reconnaît la nécessité de procéder à des mises à jour et à des révisions permanentes pour tenir compte de l’évolution de la situation et s’engage à affiner la stratégie chaque année.

Perspectives mondiales des véhicules électriques 2024 (AIE, 2024)
Le Global EV Outlook est une publication annuelle qui identifie et évalue les développements récents de la mobilité électrique mondiale.

Les éléments constitutifs du déploiement des véhicules électriques : Un guide pour les pays en développement (NREL, 2021)
Ce rapport propose un cadre pour les responsables politiques, les régulateurs et les autres décideurs des pays en développement afin de planifier, de mettre en œuvre et d’intensifier le déploiement des véhicules électriques dans leurs juridictions.

Recommandations pour un transport durable vert et sain (CEE-ONU, 2021)
Ce document donne un aperçu de la situation actuelle du secteur des transports, décrit les principaux thèmes qui ont été identifiés comme des domaines clés pour les recommandations, présente les conclusions et les recommandations pour les États membres et expose les prochaines étapes de ce travail après l’adoption des recommandations.

Actions pour réduire les émissions et renforcer la résilience du transport de marchandises et des chaînes d’approvisionnement mondiales : Lignes directrices SLOCAT pour les CDN (SLOCAT, 2022)
Ces lignes directrices donnent un bref aperçu des options dont disposent les pays pour prendre des mesures visant à réduire les émissions et à renforcer la résilience du transport de marchandises et des chaînes d’approvisionnement mondiales.

Guide pratique : Zones à zéro émission (C40, 2020)
Cet outil fournit des conseils progressifs pour le développement de zones à zéro émission pour les systèmes de transport de marchandises. Ces zones sont des endroits dans les villes où seuls les véhicules de livraison et de transport de marchandises à zéro émission peuvent entrer. Les étapes décrites dans le guide permettent d’obtenir l’adhésion et l’approbation de ces zones.

Outil TRACE (New Climate Institute, sans date)
L’outil TRACE (Transport Sector Climate Action Co-Benefits Evaluation) est un modèle basé sur Excel qui permet l’évaluation quantitative de certains impacts non climatiques de la décarbonisation du secteur des transports urbains.

Boîte à outils pour la décarbonisation des transports
La boîte à outils pour la décarbonisation des transports fournit des informations pertinentes pour la révision des CDN et soutient un dialogue approfondi et un engagement avec les villes, les entreprises et les experts afin de définir des objectifs pertinents et réalisables en matière de faibles émissions et des stratégies associées, en tenant compte de tous les points de vue.

Technologies de décarbonisation profonde pour une mobilité routière durable (CCNUCC, 2022)
Cette publication du Comité exécutif de la technologie (CET) de la CCNUCC donne un aperçu des différentes technologies de décarbonisation pour le transport routier durable, de leur état de préparation technologique et de leur impact potentiel sur l’atténuation. Elle identifie également des options politiques innovantes et des opportunités pour les décideurs politiques de soutenir efficacement le déploiement de ces technologies.

Feuille de route mondiale sur la mobilité verte (Banque mondiale, 2019)
Ce document présente des stratégies et des initiatives visant à promouvoir des systèmes de transport respectueux de l’environnement. Il souligne l’importance de la transition vers des solutions de mobilité durable et à faible émission de carbone pour atténuer le changement climatique, réduire la pollution et améliorer les moyens de subsistance en milieu urbain, et appelle à des approches de planification intégrées qui donnent la priorité au développement de communautés compactes et à usage mixte. Le document souligne également le rôle des cadres politiques, de l’innovation technologique et de la coopération internationale dans l’accélération de la transition vers la mobilité verte.

TOURISME

Action climatique dans le secteur du tourisme : Un aperçu des méthodologies et des outils de mesure des émissions de gaz à effet de serre (OMT, 2023)
Ce rapport donne un aperçu des émissions de GES dans le secteur du tourisme et évalue les efforts d’action climatique du secteur. Il résume les méthodologies actuelles, en établissant les approches et les cadres guidant la mesure et les outils disponibles pour les praticiens afin de mesurer les émissions.

Guide politique – Déclaration de Glasgow (PNUD & One Planet Network, 2024)
Ce guide politique a été développé pour aider les agences gouvernementales dédiées au tourisme à développer des politiques et des initiatives qui soutiendront la transition à faible émission de carbone du secteur. Il fournit des exemples de bonnes pratiques dans le monde entier pour illustrer comment les administrations nationales du tourisme peuvent mettre en œuvre des politiques et d’autres initiatives favorables au climat et bénéficier des initiatives climatiques dans d’autres secteurs.

DÉCHETS

Mise en œuvre sectorielle des contributions déterminées au niveau national (CDN) : Économie circulaire et gestion des déchets solides (GIZ, 2017)
Cette note d’information porte sur l’intégration des principes de l’économie circulaire et des pratiques efficaces de gestion des déchets solides dans les CDN des pays dans le cadre de l’Accord de Paris. Il fournit des conseils sur l’évaluation des pratiques actuelles de gestion des déchets, l’identification des possibilités d’initiatives d’économie circulaire et la mise en œuvre de politiques et de stratégies visant à améliorer la réduction des déchets, le recyclage et l’efficacité des ressources.

Intégrer la circularité dans les contributions déterminées au niveau national (PNUE, PNUD & CCNUCC, 2023)
Le document “Building Circularity into NDCs – A Practical Toolbox” et le guide de l’utilisateur qui l’accompagne fournissent aux pays des outils concrets, des conseils, des listes de contrôle et des études de cas pour intégrer l’économie circulaire dans les CDN révisées. La boîte à outils est basée sur chaque étape du cycle politique – de l’évaluation des émissions de GES associées à l’utilisation des matériaux et la priorisation des secteurs/sous-secteurs pour la CDN à la définition des réponses politiques de l’économie circulaire, l’identification des instruments politiques, et le suivi et la notification des progrès dans les RBT nationaux dans le cadre du processus de la CDN. La boîte à outils est conçue pour les décideurs politiques qui travaillent sur la politique climatique nationale et qui connaissent ou dirigent le processus de la CDN, mais qui ont besoin de conseils pour identifier et intégrer les interventions de l’économie circulaire et les co-bénéfices associés, tels que les emplois verts dignes, dans la CDN. Elle s’adresse également aux décideurs politiques qui travaillent sur la consommation et la production durables, l’économie circulaire et les domaines connexes.

Groupe d’étude sur le financement du méthane : Utilisation de mécanismes de paiement à la performance pour financer la réduction des émissions de méthane (Groupe d’étude sur le financement du méthane, sans date)
Ce rapport étudie la faisabilité et l’efficacité de l’utilisation de mécanismes de paiement à la performance pour financer des projets de réduction du méthane. Il présente différents modèles de paiement à la performance, notamment la tarification du carbone, les systèmes d’échange de droits d’émission et le financement basé sur les résultats, et évalue leur application potentielle dans différents secteurs et régions.

EAU

Amélioration du NDC : Opportunités grâce à l’eau (WRI, 2022)
Ce guide fait partie d’une série plus étendue explorant l’amélioration des NDC dans divers secteurs. Il a pour but d’informer les futurs cycles de révision des CDN et toute planification de mise en œuvre qui s’ensuit. Les orientations présentées ici peuvent également contribuer à l’élaboration de stratégies à long terme, de plans nationaux d’adaptation et de politiques nationales et locales dans le domaine de l’eau qui auront une incidence sur les CDN.

Interactions de l’eau à prendre en compte pour l’amélioration de la CDN (PNUD et autres, 2022)
Ce document comprend une série de listes de contrôle sectorielles élaborées pour aider les professionnels du changement climatique et les décideurs à identifier les problèmes liés à l’eau à prendre en compte dans les plans et politiques climatiques.

L’eau dans les CDN (AGWA, 2020)
Le rapport est conçu pour aider les Parties à prendre en compte la réalité de leur gestion de l’eau dans tous les secteurs, tout en recherchant des solutions robustes et flexibles capables de résister aux effets du changement climatique.

Tirer parti de l’eau pour accélérer l’adaptation (GCA & Water Adaptation Community, 2024)
Cette fiche d’information explique l’importance de l’adaptation dans le secteur de l’eau et formule quelques recommandations politiques dans ce domaine.

Guide sur l’eau et l’adaptation au changement climatique (CEE-ONU, 2009)
Ce guide conseille les décideurs et les gestionnaires de l’eau sur la manière d’évaluer les impacts du changement climatique sur la quantité et la qualité de l’eau, sur la manière d’effectuer une évaluation des risques, y compris des risques pour la santé, sur la manière de mesurer la vulnérabilité et sur la manière de concevoir et de mettre en œuvre des stratégies d’adaptation appropriées.


Liens avec d’autres itinéraires

Voici quelques liens importants liés à l’exploitation d’opportunités sectorielles spécifiques dans la CDN. Consultez-les pour en savoir plus :

Route : Transition juste et équitable

De nombreuses et diverses possibilités de transition équitable existent au niveau sectoriel, telles que l’emploi et la requalification dans le secteur de l’énergie, et la prise en compte des besoins des communautés autochtones dans le secteur de la sylviculture et de l’aménagement du territoire.

L’itinéraire : Mobilisation de l’ensemble du gouvernement et de la société

L’engagement des parties prenantes sectorielles est important lorsqu’il s’agit de décider des possibilités d’adaptation et d’atténuation sectorielles à exploiter dans la CDN. L’alignement sur les plans sectoriels peut soutenir la mise en œuvre de la CDN.

Itinéraire : Technologie et renforcement des capacités en tant que besoins et catalyseurs

Pour réussir à tirer parti des possibilités d’adaptation et d’atténuation sectorielles, il faut tenir compte des besoins financiers, technologiques et de renforcement des capacités dans chaque secteur.

Itinéraire : Documents techniquement solides et transparents

Des plans sectoriels techniquement solides et des données probantes soutiendront probablement des CDN plus robustes, en fournissant une image plus claire de la manière dont un pays atteindra ses objectifs climatiques, en identifiant les domaines d’action et d’investissement plus ambitieux, et en suivant les progrès accomplis.

Itinéraire : Déblocage des financements

La prise en compte des possibilités d’adaptation et d’atténuation sectorielles dans les CDN améliore la spécificité et le niveau de détail des actions climatiques, ce qui facilite une planification plus claire des projets et rend les actions climatiques prêtes à être investies.


Opportunités d’appui

Les pays peuvent bénéficier d’un soutien pour appliquer les enseignements tirés du navigateur et élaborer des CDN 3.0 ambitieuses.

Partager des ressources supplémentaires

Contribuer à l’élaboration de nouvelles orientations, de nouveaux outils et de nouvelles stratégies qui seront pris en compte dans la CDN 3.0.