Engager les gouvernements locaux et régionaux

À propos de cette opportunité

Les gouvernements infranationaux, tels que les villes, les comtés, les territoires, les provinces, les régions, les États et d’autres formes de gouvernement local, ont été de plus en plus reconnus comme étant essentiels à la réalisation des objectifs de l’Accord de Paris. Le TPS “reconnaît le rôle important et l’engagement actif des parties prenantes non-Parties”, y compris les gouvernements infranationaux. Tirer parti de la gouvernance à plusieurs niveaux peut accroître l’ambition en matière d’atténuation grâce à des actions nouvelles, additionnelles, innovantes et transformationnelles. Elle peut également permettre d’identifier les lacunes et les besoins en matière de planification et de mise en œuvre. Au niveau des villes, responsables d’une part souvent importante des émissions nationales, ces actions peuvent avoir un impact profond sur les progrès nationaux. Les gouvernements infranationaux sont également plus proches des communautés, en particulier celles qui sont les plus touchées par le changement climatique, et peuvent être confrontés à ses effets au quotidien. Elles sont également confrontées directement aux problèmes locaux en matière d’emploi, d’économie et de société, et sont des partenaires essentiels pour assurer une transition juste. La coopération entre tous les niveaux de gouvernement est donc essentielle pour assurer des transitions ambitieuses, résilientes et équitables.

Des initiatives récentes, telles que la Coalition for High Ambition Multilevel Partnerships(CHAMP) for Climate Action, ont mis en évidence le potentiel des gouvernements infranationaux et donné une impulsion à une coopération et à un engagement accrus. Les 72 pays signataires s’engagent à renforcer la coopération, le cas échéant, avec les gouvernements infranationaux dans la planification, le financement, la mise en œuvre et le suivi des stratégies climatiques.

Les stratégies suivantes pourraient contribuer à la mise en œuvre de cette opportunité :

Aligner les plans et les visions à long terme et rehausser l’ambition à tous les niveaux de gouvernement :

Les gouvernements infranationaux ont activement fixé des objectifs ambitieux et élaboré des plans climatiques. Il est possible d’améliorer la coordination et l’alignement de ces plans grâce à une meilleure communication entre les différents niveaux de gouvernement. Ce faisant, on pourrait mettre en évidence les possibilités de rehausser l’ambition de trois façons. Premièrement, des objectifs plus ambitieux des gouvernements infranationaux peuvent justifier des objectifs nationaux plus ambitieux, tels que des objectifs nets zéro (voir également “Opportunité : Définir des objectifs, y compris des objectifs de CDN à l’échelle de l’économie“). Le fait de tirer parti de la position des gouvernements infranationaux, plus proches des communautés, peut contribuer à garantir l’adhésion à des actions ambitieuses et à des visions d’un avenir résilient à faible émission de carbone, lorsque les avantages peuvent être clairement exprimés au niveau local. Deuxièmement, les gouvernements infranationaux ont souvent élaboré des plans et des visions pour 2050, qui peuvent contribuer à l’élaboration de stratégies à long terme (voir également “Opportunité : Aligner la CDN sur les objectifs de la LT-LEDS et de l’émission zéro nette“). Troisièmement, les plans des gouvernements infranationaux peuvent être spécifiquement mis à profit pour identifier des actions nouvelles et innovantes. De nombreuses actions transformatrices peuvent être identifiées et pilotées avec succès dans les villes et à l’échelle communautaire, y compris dans des secteurs clés tels que la fourniture d’énergie ou les transports, fournissant ainsi un banc d’essai pour la mise à l’échelle et l’accélération des technologies (voir également “Itinéraire : Technologie et renforcement des capacités tant que besoins et catalyseurs“). Cela pourrait également nécessiter un appui financier de la part du gouvernement national, ou la possibilité de lever des fonds en conservant, par exemple, les taux et les taxes perçus au niveau local pour la mise en œuvre. Une action simple pourrait consister à développer un mécanisme permettant aux gouvernements locaux de soumettre leur plan d’action climatique aux gouvernements nationaux et de fournir des détails sur les actions climatiques, l’état d’avancement de la mise en œuvre et les besoins.

Faciliter des dialogues constructifs :

Pour maximiser les opportunités offertes par l’engagement des gouvernements infranationaux, la valeur de conversations plus significatives, multi-niveaux, multi-sectorielles et compréhensibles est largement reconnue. Le concept des “Talanoa Dialogues“, dialogues informels et inclusifs, utilise la narration comme moyen accessible pour permettre aux parties prenantes de rendre compte ouvertement des progrès accomplis. Les dialogues ont été conçus pour soutenir les acteurs à rehausser l’ambition et à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. Des dialogues nationaux-locaux annuels avant et pendant le processus de la CDN et la phase de planification du travail qui s’ensuit pourraient contribuer à garantir un processus plus inclusif et à minimiser les obstacles.

Au-delà de la communication et de la consultation, il s’agit de collaborer et d’être copropriétaire :

L’intégration des gouvernements infranationaux dans les processus des CDN peut apporter de nombreux avantages. La communication et la consultation sont importantes, mais aller plus loin en établissant des modes de collaboration et en garantissant la copropriété peut contribuer à accroître l’ambition et la mise en œuvre. Par exemple, l’utilisation des relations et des réseaux existants dans les secteurs clés ou les domaines techniques, et leur intégration dans des groupes de travail ou des ateliers, peuvent faire progresser les connaissances, la compréhension, les données, les partenariats et l’innovation en ce qui concerne les besoins d’action et de mise en œuvre.

Tirer parti de la gouvernance intersectorielle et des approches intégrées en intégrant le climat dans les secteurs :

Tout en reconnaissant la nature intersectorielle du changement climatique, le renforcement de l’action infranationale et l’intégration dans les CDN et les processus de mise en œuvre peuvent également être renforcés concrètement par des processus d’intégration sectorielle, en particulier par le biais de départements, de plans et de stratégies qui ont un impact et une influence directs sur le développement local ou urbain. Les gouvernements infranationaux n’ont souvent ni le mandat ni la capacité d’influencer des domaines clés tels que les réglementations en matière d’infrastructures ou les systèmes énergétiques. L’intégration du changement climatique dans les ministères, puis la mise en place d’une communication avec les homologues au niveau infranational sur les opportunités, les défis, les données, la mise en œuvre et d’autres besoins pourraient garantir une approche plus cohérente et plus complète. Cela pourrait également contribuer à améliorer la responsabilisation et à garantir la clarté des rôles et des responsabilités. (Voir aussi “Opportunité : Intégrer la CDN dans les processus de planification nationale.”)

Localiser les objectifs nationaux de réduction des émissions :

L’alignement des plans et actions nationaux et infranationaux peut s’avérer techniquement très difficile. L’élaboration d’objectifs de la CDN par secteur et leur désagrégation pourraient permettre aux gouvernements infranationaux d’identifier et de quantifier leur impact potentiel et les possibilités d’alignement. Cela pourrait également permettre d’élaborer des stratégies sectorielles tant au niveau national qu’infranational. Cette désagrégation pourrait également constituer la base des “contributions déterminées au niveau local” dans le cadre des CDN. Lorsque les ressources et les capacités sont plus limitées, ou que le manque de données rend la tâche difficile, une autre solution pourrait consister à décomposer les objectifs de la CDN en activités spécifiques, qui indiqueraient clairement ce qui doit être fait au niveau infranational. D’autres évaluations localisées pourraient également être envisagées, telles que des évaluations de la vulnérabilité. (Voir aussi “Opportunité : Décomposer les objectifs en secteurs et niveaux de gouvernement“).

Soutenir l’accès au financement par les gouvernements infranationaux :

Les propositions des gouvernements infranationaux peinent souvent à obtenir un financement pour diverses raisons, notamment l’impossibilité d’accéder aux fonds, la solvabilité, les restrictions nationales d’accès, les contraintes budgétaires, la taille et la nature des projets, ou la capacité et la connaissance des processus d’élaboration des propositions et des options de financement. Les gouvernements nationaux pourraient étudier les moyens de fournir des capacités et un soutien aux gouvernements infranationaux pour faciliter l’accès aux fonds afin d’intensifier et de mettre en œuvre des actions. Les plateformes innovantes qui, par exemple, regroupent et affinent les propositions de projets infranationaux en vue d’un investissement pourraient constituer un mécanisme à cet effet. Voir aussi “Route : Déblocage des financements“.

Améliorer la disponibilité et la qualité des données :

Pour de nombreux gouvernements infranationaux, l’accès à des données et à des informations de qualité permettant d’étayer les plans et les investissements dans le domaine du climat constitue un obstacle majeur à l’action. Les gouvernements nationaux peuvent jouer un rôle en rendant les données disponibles au niveau local et en veillant à ce qu’elles soient spécifiques et répondent aux besoins locaux. En s’appuyant sur les instituts nationaux de statistiques et en comprenant les besoins locaux en matière d’information, il est possible de s’assurer que les informations produites peuvent être adaptées et ventilées, par exemple, en fonction des frontières des gouvernements infranationaux, des secteurs ou des domaines d’action. Cela permet également d’améliorer l’alignement entre les différents niveaux de gouvernement, de renforcer la confiance dans les données à des fins de suivi et d’aider les gouvernements infranationaux à développer la base de données dont ils ont besoin pour les plans de financement. En outre, les administrations infranationales peuvent avoir la possibilité d’améliorer le paysage des données de l’administration nationale. De nombreuses administrations infranationales communiquent des données complètes par l’intermédiaire du CDP-ICLEI Track, par exemple, qui pourraient être utilisées par les administrations nationales pour améliorer la qualité des données. Voir aussi “Opportunité : Améliorer et intégrer les données dans l’ensemble du gouvernement.”

Se concentrer sur les stratégies de mise en œuvre et le financement au niveau infranational :

Pour accélérer la capacité à financer et à mettre en œuvre les CDN, l’accent pourrait être mis sur l’élaboration de stratégies de mise en œuvre infranationales et sectorielles spécifiques qui intègrent les besoins infranationaux. Si elles sont élaborées parallèlement à la CDN, ces stratégies pourraient contribuer à améliorer la mise en œuvre et la faisabilité, ainsi qu’à garantir l’appropriation et l’adhésion.


Exemples de pays

La Jordanie a intégré le L’intégration de la CDN dans les processus de planification infranationaux. La CDN de la Jordanie fait largement référence aux processus et actions de planification infranationale, mais elle mentionne également des actions spécifiques qui ont été prises pour soutenir l’intégration infranationale de la CDN. Deux projets pilotes différents ont été mis en œuvre pour aider les autorités locales à répondre plus activement aux défis politiques durables, y compris le changement climatique, et pour renforcer leurs capacités à formuler et à mettre en œuvre des politiques locales plus durables alignées sur la CDN de la Jordanie. Le premier projet visait les grandes municipalités, à savoir la municipalité du Grand Irbid, la municipalité de Karak et l’Autorité de la zone économique spéciale d’Aqaba (ASEZA). La formation et l’assistance technique ont été fournies au personnel des municipalités et aux principales parties prenantes locales, ce qui leur a permis d’élaborer leurs plans d’action locaux en matière d’énergie durable et de climat en fonction de leurs besoins locaux. Le deuxième projet a été mis en œuvre en 2019 dans trois autres municipalités de taille moyenne, à savoir la municipalité de Deir Alla (nord de la Jordanie), la municipalité d’Aloyoon (centre) et la municipalité de Basseera (sud). Les trois municipalités ont élaboré leur plan d’action local pour le climat (LCAP) sur la base des actions climatiques locales pertinentes, de l’analyse socio-économique, de l’évaluation des capacités, de la disponibilité des plans, de la disponibilité du personnel, de la structure institutionnelle et de la disponibilité des données afin de définir des indicateurs clés pour couvrir à la fois les objectifs d’atténuation et d’adaptation.

(Source : “Updated Submission of Jordan’s 1st NDC“, UNFCCC)

Le Pérou a officialisé la participation des parties prenantes non gouvernementales au mécanisme de coordination du changement climatique. Cette participation s’appuie sur des processus participatifs antérieurs concernant l’action climatique dans le pays, suite à l’adoption de la loi péruvienne sur le changement climatique. Un cadre réglementaire pour la mise en œuvre de ses composantes a été élaboré grâce à des consultations avec 2 000 représentants du secteur public, des peuples autochtones, de la jeunesse, de la société civile, du secteur privé et du monde universitaire. Un processus participatif, multi-niveaux et multi-acteurs appelé “Dialogue sur la réglementation de la loi-cadre sur le changement climatique”(traduit) a été organisé pour recueillir les contributions de tous les Péruviens. Les contributions des parties prenantes et la manière dont elles ont été prises en compte ont été publiées sur les sites web du gouvernement, ce qui témoigne d’un engagement en faveur de la transparence du processus décisionnel.

Le cadre définit les responsabilités de l’autorité nationale sur le changement climatique, des ministères et agences concernés, ainsi que des gouvernements régionaux et locaux, et garantit la participation des parties prenantes non partisanes. Onze groupes différents de parties prenantes non partisanes peuvent élire deux représentants pour participer à la Commission nationale sur le changement climatique (CNCC) aux côtés des représentants de 22 ministères et agences. Ces parties prenantes comprennent les peuples indigènes, les Afro-Péruviens, les ONG, les groupes de jeunes, les organisations de femmes, les syndicats, les associations professionnelles, les institutions académiques et le secteur privé. Le Pérou assure un engagement soutenu entre les parties prenantes gouvernementales et non partisanes par l’intermédiaire d’une équipe au sein de la direction générale du changement climatique et de la désertification du ministère de l’environnement.

(Source : “Dialoguemos sobre el Reglamento de la Ley Marco sobre Cambio Climático”, Ministerio del Ambiente)

La pratique culturelle nationale rwandaise Imihigo a contribué à renforcer l’ambition de la CDN et à accélérer sa mise en œuvre. L’imihigo est une pratique culturelle de l’ancienne tradition rwandaise qui permet à un individu de fixer des objectifs à atteindre au cours d’une période donnée. Ces engagements doivent être ambitieux et transformateurs et ne sont pas censés concerner des activités de routine. En 2006, le concept d’Imihigo a été traduit en contrats de performance à tous les niveaux de la société et du gouvernement, du ménage au village, à la cellule, au secteur(Umurenge), au district et à la province, et jusqu’au niveau national. Les contrats de performance comprennent des objectifs qui requièrent des engagements en matière de mise en œuvre, de responsabilité personnelle, de réciprocité des obligations et de respect mutuel entre les échelons supérieurs et inférieurs. En outre, les contrats mettent l’accent sur des valeurs morales élevées, sur la concurrence pour obtenir les meilleurs résultats et sur l’évaluation des résultats.

Le niveau infranational étant crucial pour la réalisation des objectifs de développement du Rwanda, les contrats Imihigo entre le Président de la République et les districts jouent un rôle central. L’Imihigo et le PND sont considérés comme des outils complémentaires. Dans le cadre de la première Stratégie de développement économique et de réduction de la pauvreté (EDPRS), de 2008 à 2012, les contrats Imihigo ont été identifiés comme “la manière dont les priorités nationales seraient portées par les gouvernements locaux, tous les niveaux de gouvernement étant tenus de rendre des comptes aux citoyens”.

Depuis leur introduction, les contrats Imihigo découlent de documents de politique stratégique portant sur trois piliers : le développement économique, le développement social et la gouvernance transformationnelle. Ils sont signés annuellement par le Président de la République et les maires des districts.

(Source : “Quand la tradition rencontre l’innovation dans le secteur public : une étude de cas rwandaise pour les approches basées sur les résultats“)


Ressources complémentaires

Les conseils et outils suivants peuvent apporter un soutien supplémentaire à la gouvernance à multiniveaux et aux CDN.

Urban Climate Action – Le contenu urbain des CDN : Examen global 2022 (UN-HABITAT, 2022)
Ce rapport explore les liens entre les NDC et les questions urbaines. Il présente les résultats de l’analyse, y compris des approches nationales illustratives pour une gouvernance multi-niveaux efficace, représentant les efforts des Parties dans l’intégration des politiques climatiques nationales avec l’action climatique urbaine.

Renforcer les contributions déterminées au niveau national (CDN) grâce à l’action climatique urbaine (UN-HABITAT, 2020)
Ce guide offre des possibilités pratiques d’intégrer l’action climatique urbaine et les questions relatives à l’établissement humain dans le processus de révision et d’amélioration des CDN, en s’appuyant sur les connaissances et les réseaux existants.

L’action climatique collaborative – une condition préalable à une politique climatique plus ambitieuse (GIZ, 2020)
Cette publication se concentre sur la coopération entre les différents niveaux de gouvernement – gouvernements nationaux, États fédéraux, comtés, provinces, districts, villes et municipalités – afin d’examiner pourquoi et comment une action climatique collaborative peut conduire à une politique climatique plus efficace et plus ambitieuse.

Gouvernance climatique multi-niveaux soutenant l’action locale. Instruments renforçant l’atténuation et l’adaptation au changement climatique au niveau local (GIZ, 2018)
Cette étude explore la question suivante : Comment les différents instruments de gouvernance climatique multi-niveaux peuvent-ils soutenir la réalisation des potentiels locaux d’atténuation et d’adaptation au climat ? L’étude fournit des orientations sur le discours contemporain, décrit le renforcement de la capacité de gouvernance et présente différentes applications et parties prenantes pertinentes visant à renforcer l’applicabilité de la gouvernance climatique à multiniveaux.

Manuel d’action climatique à plusieurs niveaux pour les gouvernements locaux et régionaux (GCoM, 2022)
Cette ressource vise à soutenir le développement d’environnements propices à l’intégration de l’ambition et de l’action des gouvernements locaux et régionaux dans les plans nationaux. Un tel environnement peut également aider à produire des “contributions régionales et locales” (RLC) : des plans climatiques conçus pour alimenter les CDN dans le but de renforcer leur ambition.

Guide d’action climatique à plusieurs niveaux pour les décideurs (GCoM, 2023)
Ce guide met en évidence trois recommandations primordiales susceptibles de catalyser la gouvernance et la coordination à plusieurs niveaux. Appliquées en tenant compte des considérations locales et régionales, ces recommandations offrent des possibilités de progrès significatifs et accélérés vers la réalisation de l’ambition climatique nationale – par le biais d’une mise en œuvre locale et régionale.

Progrès de l’intégration verticale dans les processus des plans nationaux d’adaptation : Analyse des liens stratégiques entre les niveaux national et sous-national (NAP Global Network, 2023)
Ce rapport de synthèse présente une analyse de la manière dont les pays font progresser l’intégration verticale dans les processus des PAN. Basé sur l’examen des données collectées par le biais d’un examen des documents des PAN soumis à la CCNUCC, il présente des résultats clés et des recommandations pour l’intégration verticale en matière d’adaptation au climat.

Le cadre de transparence renforcé de l’Accord de Paris : Le rôle essentiel des données des parties prenantes non parties pour un suivi efficace des progrès réalisés (CDP, 2023)
Ce document analyse l’importance des données et des preuves des parties prenantes non-Parties dans l’ETF, discute de l’inclusion des données des parties prenantes non-Parties dans les rapports biennaux de transparence (BTR), fournit des outils pour soutenir la collecte de données des parties prenantes non-Parties pour les BTR, et propose des recommandations pour les prochaines étapes.

Objectifs climatiques fondés sur la science : Un guide pour les villes (Science-based Targets Network, 2020)
Conçu pour aider les villes à comprendre et à adopter un objectif climatique fondé sur la science. Il explique différentes méthodologies pour fixer un objectif scientifique intermédiaire pour 2030 et un objectif net zéro pour 2050.

Guide d’intégration verticale de la planification de l’action climatique (C40, 2020)
Ce guide explique les principes et les pratiques de l’action climatique par l’intégration verticale et fournit une série d’exemples de bonnes pratiques dans le monde entier. Il présente également une série d’outils et de ressources, qui peuvent aider les gouvernements des villes à évaluer les obstacles et les opportunités de l’intégration verticale et à soutenir la planification et la mise en œuvre de stratégies visant à l’améliorer.

Outils d’action climatique intégrée verticalement (C40, 2020)
Une suite d’outils et de ressources qui peuvent aider à l’évaluation des obstacles et des opportunités de l’intégration verticale, et soutenir la planification et la mise en œuvre de stratégies visant à l’améliorer.

Cadre africain pour l’intégration verticale (C40, 2021)
Un cadre couvrant les domaines clés pour les villes et les gouvernements nationaux afin de renforcer l’intégration verticale, avec un accent particulier sur la région africaine. Comprend également des exemples et des études de cas.

Localiser les CDN en s’inspirant de l’Agenda 2030 – Note politique (GIZ, 2021)
Note d’information qui examine pourquoi et comment les CDN peuvent et doivent être localisées. Il examine également les leçons que le processus de localisation des SDG peut offrir pour la localisation des NDC.

Intégration verticale : Principes et pratiques d’alignement des données GES pour les États et les régions (Climate Group, 2021)
Ce produit de connaissance est conçu pour aider les États et les régions à comprendre certaines des considérations pratiques et techniques de l’”intégration verticale” entre les gouvernements nationaux, infranationaux et locaux, avec un accent particulier sur les données pour les inventaires de gaz à effet de serre (GES) et les mesures et objectifs d’atténuation.

Saisir l’opportunité urbaine (Coalition pour les transitions urbaines, 2021)
Rapport décrivant comment les gouvernements nationaux peuvent se remettre du COVID-19, assurer une prospérité partagée et s’attaquer à la crise climatique par le biais des villes. Il propose une analyse et des recommandations adaptées au contexte spécifique de chaque pays. Le rapport décrit comment ces gouvernements nationaux peuvent créer des villes à faible émission de carbone, résilientes et inclusives.

Dialogues de Talanoa en Afrique : Faire progresser l’action coordonnée entre les acteurs nationaux, infranationaux et internationaux. (ICLEI, 2018)
Le concept de dialogue Talanoa a été introduit dans les négociations internationales lors de la COP 23, qui s’est tenue en 2017, et représentait la première fois dans le processus de la CCNUCC que des gouvernements nationaux rencontraient des parties prenantes non-Parties dans un cadre officiel. Cette brochure présente les enseignements tirés des dialogues Talanoa des villes et des régions, conçus pour lancer un processus de collaboration impliquant tous les niveaux de gouvernement afin de faire le point sur les CDN, de les façonner et de les renforcer.

Dialogues Talanoa des villes et régions : Tirer parti de l’action infranationale pour rehausser l’ambition climatique (ICLEI, 2018)
Ce guide explique le concept des Dialogues de Talanoa. Il décrit l’histoire et les contributions aux négociations mondiales, ainsi que les résultats obtenus par les dialogues. Il fournit des exemples et des leçons apprises avant de présenter un cadre pour l’organisation d’un dialogue Talanoa.

Manuel de l’ambition NDC : Apprendre du succès des villes pour augmenter l’ambition nationale (C40, 2022)
Ce manuel C40 NDC Ambition Handbook peut être utilisé par les pays pendant la phase de développement de la NDC, pour identifier les actions les plus impactantes qui devraient être mises en œuvre dans les secteurs de l’énergie, des transports, des bâtiments, des déchets, de la construction et de la planification urbaine. Les pays peuvent s’en inspirer pour sélectionner, hiérarchiser et définir les actions à intégrer dans leur CDN.

Méthodologie de l’action non étatique et infranationale (ICAT, 2020)
Le guide des actions non étatiques et infranationales fournit des outils pour l’intégration des activités des acteurs non étatiques, notamment sur la manière de rendre compte de la variété des actions non étatiques et infranationales entreprises par les régions, les villes, les entreprises et/ou les secteurs ; d’évaluer dans quelle mesure ces actions constituent un moyen d’atteindre ou de dépasser les objectifs climatiques nationaux ; et de refléter l’impact de ces actions dans les projections nationales de GES, l’élaboration des politiques et la définition des objectifs.


Liens avec d’autres itinéraires

L’intégration des gouvernements infranationaux dans le processus des CDN présente des avantages pour tous les itinéraires, mais certains liens importants sont les suivants. Consultez-les pour en savoir plus :

Itinéraire : Alignement sur l’objectif de température de l’Accord de Paris

Les gouvernements infranationaux ont activement fixé des objectifs ambitieux et élaboré des plans climatiques à long terme qui peuvent être utilisés pour définir des objectifs plus ambitieux, fixer des objectifs à long terme pour l’ensemble de l’économie et garantir l’adhésion et la mise en œuvre de mesures d’atténuation dans des secteurs clés.

Itinéraire : Déblocage des financements

L’un des principaux obstacles à l’action infranationale est le manque de moyens financiers. Une meilleure intégration dans le processus de la CDN, l’alignement des plans et l’accès aux données contribueront à faciliter ce processus et, en fin de compte, à assurer une meilleure mise en œuvre.

Itinéraire : Alignement sur l’Objectif mondia d’adaptation de l’Accord de Paris

Les gouvernements infranationaux sont souvent très conscients des risques climatiques et des vulnérabilités, les communautés locales étant directement touchées. Elles peuvent être impliquées et soutenir activement une meilleure compréhension des groupes vulnérables et des actions appropriées.


Opportunités d’appui

Les pays peuvent bénéficier d’un soutien pour appliquer les enseignements tirés du navigateur et élaborer des CDN 3.0 ambitieuses.

Partager des ressources supplémentaires

Contribuer à l’élaboration de nouvelles orientations, de nouveaux outils et de nouvelles stratégies qui seront pris en compte dans la CDN 3.0.